Accouplements 02

Alain Farah, Matamore no 29. Mœurs de province, 2008, couverture

 

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux textes d’horizons éloignés. Dans ce cas-ci, trois.)

Auteur, Alain Farah est professeur à l’Université McGill.

Farah, Alain, Matamore no 29. Mœurs de province, Montréal, Le Quartanier, 2008, 208 p.

Professeur à l’Université McGill, François Ricard est auteur.

Ricard, François, Mœurs de province. Essais et divagations, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 2014, 230 p.

Auteur, Gustave Flaubert n’est pas professeur à l’Université McGill.

Flaubert, Madame Bovary. Mœurs de province, 1857.

Accouplements 01

Nicolas Dickner, le Romancier portatif, 2011, couverture

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux textes d’horizons éloignés.)

Lanson, Gustave, Essais de méthode, de critique et d’histoire littéraire, édités par Henri Peyre, Paris, Hachette, 1965, 479 p.

«L’objet des historiens, c’est le passé : un passé dont il ne subsiste que des indices ou des débris à l’aide desquels on en reconstruit l’idée. Notre objet, c’est le passé aussi, mais un passé qui demeure : la littérature, c’est à la fois du passé et du présent» (p. 33).

Dickner, Nicolas, le Romancier portatif. 52 chroniques à emporter, Québec, Alto, 2011, 215 p.

«Un marteau ne plante des clous que lorsque vous l’avez en main. Le livre, au contraire, continue d’agir même une fois fermé (ou éteint)» (p. 199).

Laissez le hockey tranquille

Les Québécois aiment le hockey. Lundi, ils sont invités à aller voter pour un nouveau gouvernement (très) provincial. Conséquence ?

Vincent Marissal, la Presse, 5 avril 2014, p. A3 : «Pardonnez le cliché saisonnier, mais une campagne électorale, c’est un peu comme les séries éliminatoires : on parle des stratégies, du jeu et des buts, mais on retient aussi les tapes sur la tronche et les coups bas.»

Michel David, le Devoir, 5-6 avril 2014, p. B3 : «Comme on le dit souvent du hockey, une campagne électorale est un “jeu d’erreurs”.»

David Desjardins, le Devoir, 5-6 avril 2014, p. B5 : «La joute politique est un peu comme les bagarres au hockey. T’as beau les considérer comme une aberration, tu lèves la tête avec intérêt quand les gants tombent.»

Dites : vous ne pourriez pas laisser le sport tranquille ? Il ne vous a rien fait.