«Les femmes portaient des enfants, et des châles pour se protéger des vents en tourbillons» (p. 12).
«Huit cents kilomètres plus loin les attendaient les terres fertiles que le président lui-même leur avait octroyées en 1830, et qui resteraient à jamais les Territoires indiens, selon toute vraisemblance et plusieurs traités ratifiés par le Sénat et les différents membres du Congrès» (p. 15).
«Elle s’imaginait partir du Tennessee avec de l’eau et de bons souliers, partir et croiser au milieu de cet univers de couleurs automnales, après cent un jours de marche, un jeune homme avec une barbe et des projets aussi grandioses que les siens» (p. 38-39).
Daniel Grenier, l’Année la plus longue. Roman, Montréal, Le Quartanier, coll. «Polygraphe», 10, 2015, 422 p.
[Complément du 11 novembre 2015]
P.-S.—L’Oreille tendue a présenté ce texte le 11 novembre 2015.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
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