Les zeugmes du dimanche matin de Tyler Kepner

Tyler Kepner, K, 2020, couverture

«Tom Ricketts owns the Cubs, so he got the curse-breaking curveball. [Mike] Montgomery got a ring, a memory, and the certainty that his job is the best there is» (p. 73).

«He [Roy Halladay] left behind a wife, two sons, and a legacy as a dedicated cratfsman who strove constantly to improve» (p. 256).

«The cutter lends itself to such excitement. It is meant to be thrown aggressively, and to act out the verb in its name. It aims to inflict damage, to take something whole and chop it up : the wood in the hitter’s hands, yes, but also his confidence» (p. 260).

Tyler Kepner, K. A History of Baseball in Ten Pitches, New York, Anchor Books, 2020, xiv/302 p. Édition originale : 2019.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Lectures de route

Arc-en-ciel, Nouvelle-Écosse, octobre 2023

Voyageant, l’Oreille tendue lisait. Extraits.

Brousseau, Simon, Chaque blessure est une promesse, Montréal, Héliotrope, 2023, 209 p.

«Peut-être est-ce une question de perception; je me sens bien vieux, depuis que mon jeune père doit mourir» (p. 134).

Bucella, Fabrizio, Pourquoi boit-on du vin ? Une enquête insolite et palpitante du prof. Fabrizio Bucella, Malakof, Ekho, 2021, 286 p. Ill. Édition originale : 2019. Préface d’Alexandre Abellan.

«Le 45e parallèle de latitude Nord est vraiment magique : il passe par Bordeaux, Valence (vers Châteauneuf-du-Pape), Saint-Gervais-les-Bains où la majorité de cet ouvrage fut écrite, Turin, capitale de la région œnogastronomique du Piédmont où l’ouvrage fut entièrement relu, Trieste (siège des grands blancs italiens) et Milan où l’auteur a hurlé à la vie lorsqu’on lui a coupé le cordon ombilical» (p. 36-37 n. 2).

Homel, David, Tout ce que j’ai perdu, Montréal, Leméac, coll. «L’inconvénient», 2023, 99 p. Traduction de Jean-Marie Jot.

«S’il n’en tenait qu’à moi, les cours de traduction littéraire relèveraient du même département que la création littéraire, car ces deux domaines s’accordent naturellement et se complètent. À Concordia, personne ne partage malheureusement mon opinion; en tout cas, personne d’influent. Ce qui est dommage, car l’oreille du traducteur se développe comme celle de l’écrivain de fiction : en lisant, en écoutant, en combinant ses propres réflexions aux événements qui se produisent dans le monde, et ce, afin de mettre en scène le conflit à l’œuvre entre les deux» (p. 26).

Abdelmoumen, Mélikah, les Engagements ordinaires. Lutter de mères en filles, Montréal, Atelier 10, coll. «Documents», 25, 2023, 89 p. Ill.

«C’est souvent de l’indignation partagée que nait l’action. Et de l’action concertée que nait un sentiment puissant de légitimité et de complétude. S’engager est “une forme de promotion, d’ascenseur social par le détour des fraternités militantes”, écrit encore Edwy Plenel dans Dire non. L’engagement ordinaire n’est jamais une chose solitaire. Même si ce sont les conditions individuelles (la conjonction de l’expérience personnelle, des circonstances, du hasard) qui préparent le terrain, ce sont les rencontres qui provoquent l’étincelle et allument le brasier» (p. 44).

Pelletier, Francine, Au Québec, c’est comme ça qu’on vit. La montée du nationalisme identitaire, Montréal, Lux éditeur, 2023, 213 p.

«Il y a ici l’aveuglement classique de ceux qui n’arrivent pas à comprendre qu’il existe d’autres victimes qu’eux, encore plus malmenées par l’histoire» (p. 108). (Oui, l’Oreille pense la même chose; voir ici.)

Arseneau, Isabelle, la Nostalgie de Laure, Montréal, Leméac, coll. «L’inconvénient», 2023, 109 p.

«On aura compris, je l’espère, qu’il ne s’agit ni de défendre les pires excès du structuralisme — qui a pu rêver de réduire l’œuvre à une formule mathématique, à l’écart de toute espèce de subjectivité — ni de réhabiliter à tout prix une série de créateurs qui ont fait la nouvelle au cours des dernières années. Il s’agit plutôt de préserver la complexité des textes et de rappeler qu’ils gagnent à être lus tels qu’ils sont (dans leur intégalité) et pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire des constructions complexes et imaginaires qui sont prises en charge par des instances narratives qu’on ne peut réduire à la personne de l’auteur empirique et qui sont destinées à un “lecteur modèle” qui a peu à voir avec celui qui tient le livre entre ses mains» (p. 86).

Réhel, Jean-Christophe, la Blague du siècle. Roman, Montréal, Del Busso éditeur, 2023, 246 p.

«Le temps me glisse entre les doigts et je ne peux rien faire. J’assiste à la vie des gens qui m’entourent en admirant leurs défauts. Je suis jaloux d’eux. Je suis jaloux de mon frère schizophrène pour qui la vie semble si simple et si belle. Je suis jaloux de mon père qui a un cancer et qui ne se plaint jamais. Je suis jaloux du courage de mon père qui affronte la mort et qui souhaite à tout prix être en amour pour une dernière fois. Je le comprends tellement» (p. 86).

Basile, Jean, les Voyages d’Irkoutsk, Montréal, HMH, 1970, 1969. (La couverture indique Irkoutsk; la page de titre, Irkousz.)

«Il y a donc, dans Montréal, quatre lieux dits privilégiés qui, de leurs ondes concentriques, nourrissent chacun de nous selon les bons vouloirs des plaisirs, chaque lieu suscitant un bombardement sensuel et cérébral de moments culturels quand la culture oublie ses mécanismes livresques pour passer de l’environnement aux zones sensitives; ainsi le Parisien pleurera en voyant la Seine, l’Athénien embrassera l’asphalte de la place Omonia, l’Allemand entourera de ses bras les arbres de Unter den Linden. Nommons pour l’ancien Jonathan le Montréal de l’ambition, pour Jérémie le campus de McGill. De même, il y a, pour le maire Drapeau, le Montréal des vieilles maisons et, pour la ménagère de Rosemont, Dupuis Frères et l’immense billard électrique du parc Belmont pour ses enfants. Et de même il y a pour les disciples de Lévesque, le Montréal de la rue Sherbrooke au soir de la parade de la Saint-Jean Baptiste. Or tout cela formant les glorieuses étapes d’une vie, puisqu’aussi bien, à cette question, “Vivriez-vous ailleurs ?”, chacun d’entre nous répond “non”» (p. 69-70).

Melançon, Robert, le Paradis des apparences. Essai de poèmes réalistes, Montréal, Éditions du Noroît, 2004, 144 p.

«De ce côté des visages roses sourient
De toutes leurs dents parfaitement blanches
Sous des casques de cheveux blonds.

En face, on voit des corps ensanglantés;
Des foules en noir et blanc brandissent
Des pancartes; des réfugiés traînent des ballots.

On voit un tank, un missile, une explosion,
Ou la tête d’un premier ministre. Un peu à l’écart :
Des seins, des fesses. Ailleurs : des voitures,

Des paysages pastoraux, des animaux sauvages.
Les couvertures des magazines établissent la vérité
Du monde, par catégories, pour tous les goûts» (p. 16).

Kepner, Tyler, K. A History of Baseball in Ten Pitches, New York, Anchor Books, 2020, xiv/302 p. Ill. Édition originale : 2019.

«The pitches are the DNA of baseball, the fundamental coding of the game» (p. xiii).

Le zeugme du dimanche matin et de Serge Bouchard

Bernard Arcand et Serge Bouchard, Quinze lieux communs, 1993, couverture

«D’abord, cela [le baseball] se joue en pyjama. Bien sûr, avec les années, la mode est passée au collant, pour le plus grand plaisir des voyeurs et des voyeuses qui ne tarissent pas d’éloges sur les fesses des frappeurs ou sur les cuisses des voltigeurs. Mais qu’à cela ne tienne, l’uniforme de ces athlètes n’a rien à voir avec les accoutrements guerriers des joueurs de football ou de hockey. C’est le chandail léger de la détente où rien, hormis la tradition, ne saurait vous intimider. Les Yankees, en effet, revêtent un pyjama sacré qui transcende les saisons ainsi que les mentalités.»

Serge Bouchard, dans Bernard Arcand et Serge Bouchard, «Le sport», dans Quinze lieux communs, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1993, p. 11-22, p. 20.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Langue de balle. Sixième manche

Ozzie Smith préparant un double jeu

(En 2013, l’Oreille tendue a proposé ici un «Dictionnaire des séries»; elle en a par la suite tiré un livre, Langue de puck. Abécédaire du hockey. Elle a aussi réfléchi à la langue du football américain, et donc canadien, et vice versa; c’est là. Qu’en est-il du vocabulaire du baseball, de la langue de balle ? Sixième texte d’une série.)

Les lanceurs et les frappeurs s’affrontent, certes, mais ils ne sont pas seuls sur le losange et au champ extérieur; des joueurs en défensive sont là, à attendre le moment d’intervenir.

Les voltigeurs patrouillent le champ extérieur. Ils sont trois, à gauche, au centre et à droite. En français populaire du Québec, on dira volontiers qu’on joue à la vache pour désigner cette partie du terrain, située entre la clôture, elle-même annoncée par une piste d’avertissement, et le champ intérieur ou avant-champ.

Les voltigeurs de centre ont souvent beaucoup de terrain à couvrir; voilà pourquoi ce sont des marchands de vitesse. Pour des raisons assez peu claires, c’est au champ gauche que naîtraient les idées les plus inattendues. Pendant longtemps — l’Oreille tendue n’est pas allée vérifier récemment —, les voltigeurs de droite avaient assez mauvaise réputation; ce n’était pas toujours les meilleurs éléments en défensive de l’équipe.

Qu’attend-on de ces joueurs ? Qu’ils jugent bien les balles, qu’ils fassent de bons relais — ce qui exige d’avoir un bon bras —, qu’ils ne ratent pas l’intercepteur (quand il y a des coureurs sur les sentiers), qu’il coupent le coureur sur un but ou au marbre (ce qui n’est pas très fréquent). On félicitera un joueur qui plonge pour attraper une balle basse pour son vol au sol. Les attrapés ou catchs les plus difficiles sont ceux que l’on fait dos au marbre.

À l’avant-champ, on trouve de gauche à droite, du point du vue du frappeur, le troisième but, l’arrêt-court, le deuxième but et le premier but. Au Québec, le but peut-être un coussin; en France, une base. On appelle parfois l’arrêt-court, au Québec, l’inter; on peut même, à l’occasion, le dire diminutif. Sur l’échelle de la valeur défensive, le joueur de premier but est l’équivalent du voltigeur de droite : indispensable, mais ce ne sont pas toujours les meilleurs athlètes. (Il a été question du receveur .)

Les doubles jeux sont l’ami des lanceurs : faire d’une pierre deux retraits. Certains sont automatiques; d’autres demandent plus d’efforts pour réussir à bien les tourner. Meilleur encore, mais beaucoup plus rare, il y a le triple jeu : le triple retrait vaut bien sûr mieux que le double. Dans le doute, il est plus sûr de s’abstenir : un retrait sûr, sur un choix de l’intérieur, c’est un retrait; ce n’est pas à dédaigner.

Dans la mesure du possible, les joueurs en défensive devraient éviter de jongler avec la balle ou de l’attraper du bout du gant; cela pourrait donner des sueurs froides à leur entraîneur, voire mener à une erreur. Ils sont appelés à capter des ballons, des chandelles ou des flèches, mais aussi à intercepter, saisir ou gober des roulants, ces balles que l’abbé Étienne Blanchard a suggéré de nommer des lapins et la Société du parler français, des coups rasants. Sur leur revers, c’est un peu plus compliqué, surtout si la balle fait un bond capricieux ou si elle a des yeux. Ils doivent réagir rapidement, que la balle soit en jeu ou dans le territoire des fausses balles. Si, par extraordinaire, ils volent un coup sûr, un double, un triple ou un circuit, on les louange (à juste titre). Les joueurs retirés par leurs bons offices constituent des retraits; on Québec, on les dit morts. Chaque année, les meilleurs joueurs défensifs reçoivent un gant doré.

Les stratégies varient selon le nombre de coureurs et leur position. On ne joue pas de la même façon avec des coureurs aux extrémités (le premier et le troisième but), les buts remplis, les sentiers déserts, etc. Les entraîneurs conservateurs jouent le livre; ils fondent leurs décisions sur la tradition que ce livre (imaginaire) contiendrait.

De la même façon qu’il y des civilisations de l’oral, il y a des sports du livre.

 

Illustration : Ozzie Smith préparant un double jeu

Langue de balle. Cinquième manche

Bill Lee, The Wrong Stuff, 1984, couverture

(En 2013, l’Oreille tendue a proposé ici un «Dictionnaire des séries»; elle en a par la suite tiré un livre, Langue de puck. Abécédaire du hockey. Elle a aussi réfléchi à la langue du football américain, et donc canadien, et vice versa; c’est là. Qu’en est-il du vocabulaire du baseball, de la langue de balle ? Cinquième texte d’une série.)

«Seul le lanceur sait.»
Serge Bouchard, Quinze lieux communs

Dans son livre De l’utilité de l’ennui. Textes de balle (voir le compte rendu de l’Oreille tendue ), Andrew Forbes accorde un rôle central aux lanceurs. Il leur consacre un chapitre complet, «Vriller dans l’espace», où l’on trouve des phrases comme celles-ci : «Les lanceurs sont des êtres spéciaux»; «Ils sont des superhéros […].» Or la batterie est composée d’un lanceur et d’un receveur, le second envoyant des signaux au premier. À ce titre, et pas seulement, le receveur joue un rôle crucial dans le déroulement du match et on ne devrait jamais l’oublier. Ancienne receveuse, l’Oreille sait de quoi elle parle.

Il y a différents types de lanceurs. Certains sont droitiers, d’autres gauchers (une patte gauche, un southpaw). Des élans sont compacts; d’autres, pas. (Motion est aussi attesté, sous l’influence de l’anglais.) On peut lancer par-dessus l’épaule ou de trois-quart. Le partant fait partie de la rotation : il a des départs de façon régulière. (On ne confondra pas la rotation des lanceurs avec la rotation de la balle ni avec la coiffe du rotateur.) Le releveur, en longue relève comme en courte relève, s’amène au monticule quand ses services sont requis. La longue relève est ingrate : sauf quand il s’agit de remplacer un artilleur blessé, on ne quitte souvent l’enclos des releveurs que dans une cause perdue, le partant ayant failli à la tâche. La courte relève est exigeante et excitante : le pompier ou closer est appelé à fermer les livres, à protéger ou à sauvegarder le match. Cela ouvre plusieurs possibilités : qui sera le lanceur de décision ? On lance de moins en moins de match complet.

Dans son arsenal, son répertoire de tirs, le lanceur a intérêt à en maîtriser plus d’un, surtout s’ils sont décevants : la rapide, la courbe, la courbe lente, la glissante, la tombante, la papillon, la balle fronde, la balle fourchette, le changement de vitesse, etc. Certains tirs trompent plus facilement les frappeurs que d’autres : la sous-marine, la balle lente ou la balloune (salutations à Pascual Perez). Une balle qui a de l’effet est réputée avoir de la zoune. Parmi les qualités d’un lanceur, il y a le bon bras, le contrôle (qui est une forme de visou), le mordant et la vélocité (rien de tel qu’une balle de feu ou une garnotte). À une époque, on pratiquait parfois la balle mouillée; ce n’était pas bien. Étienne Blanchard proposait d’appeler cette balle un crachat; il n’a pas été entendu.

Qu’attend-on du lanceur ? Qu’il connaisse bien la zone des prises (malheureusement, tous les arbitres n’ont pas la même). Qu’il défie les frappeurs — il peut même les mystifier avec ses offrandes — quitte à lancer à l’intérieur et à les repousser s’ils se placent trop près du marbre. Qu’il les envoie à la pêche. Qu’il vise les coins ou, carrément, qu’il lance à l’extérieur si la situation l’exige. Qu’il évite les buts sur balle, sauf s’ils sont intentionnels; dans certains cas, il vaut mieux, en effet, lancer autour d’un frappeur plutôt qu’en plein cœur du marbre. Qu’ils passent dans la mitaine le plus grand nombre possible de frappeurs; le retrait sur des prises simplifie la vie de tout le monde en défensive. Qu’il garde les sentiers déserts en affrontant le minimum de frappeurs. Qu’il force ses adversaires à se compromettre. Qu’il soigne sa moyenne de points mérités — qu’il la garde basse. Qu’il ait un bon geste avec des coureurs sur les sentiers.

Que doit-il éviter ? Il ne faut pas qu’il soit irrégulier; sinon, on ne sait jamais à quoi s’attendre. Les balles ne doivent pas être frappées solidement contre lui. Laisser une balle suspendue au dessus du marbre, c’est toujours une mauvaise idée. Un point a beau être non mérité, ce n’en est pas moins un point contre sa propre équipe. S’il est en retard dans le compte — s’il a donné plus de balles que de prises à un frappeur —, cela favorise son adversaire, qui peut se permettre d’être patient au bâton. Un mauvais lancer peut faire avancer les coureurs; c’est dangereux. (Quand c’est le receveur qui merde, on parle de balle passée.)

Le moment de gloire du lanceur est de trois ordres. Dans un blanchissage ou jeu blanc, son adversaire rentre bredouille au banc, dans l’abri des joueurs. S’il lance un match sans point ni coup sûr, il aura muselé l’autre équipe, mais il peut néanmoins lui avoir permis d’avoir des coureurs sur les sentiers. Le match parfait — fait de manches parfaites — est le summum de la réussite : personne n’aura même atteint le premier but. Pour le dire avec la mère de l’Oreille tendue, cela est rare comme de la marde de pape.

 

Illustration : couverture du livre de Bill Lee, un analyste subtil du travail des lanceurs, The Wrong Stuff (1984)

 

Références

Arcand, Bernard et Serge Bouchard, Quinze lieux communs, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1993, 212 p.

Forbes, Andrew, De l’utilité de l’ennui. Textes de balle, Montréal, Éditions de Ta Mère, 2017, 196 p. Édition originale : 2016. Traduction de Daniel Grenier et William S. Messier. Édition numérique.

Lee, Bill, with Richard Lally, The Wrong Stuff, New York, Viking Press, 1984, 242 p.

Melançon, Benoît, Langue de puck. Abécédaire du hockey, Montréal, Del Busso éditeur, 2014, 128 p. Préface de Jean Dion. Illustrations de Julien Del Busso.