On connaissait les PPP, ces partenariats public-privé qui plaisent tant aux entrepreneurs néolibéraux. On leur a même créé une agence gouvernementale, aujourd’hui — provisoirement ? — en dormance, l’APPPQ.
Comme il en était question à tout moment pendant quelques années, on s’est mis à utiliser l’expression à plusieurs sauces.
Il y eut un «parti pris pour les pauvres», le PPPP (le Devoir, 7 octobre 2004).
Puis un PPPS, le partenariat public-privé-syndicat (la Presse, 27 mars 2006).
Le Devoir des 30 et 31 janvier va une lettre plus loin, sur le plan alimentaire : pâtes, pizzas, patates, poulet et poutine sont des aliments qui ont actuellement mauvaise presse chez certains. Voici donc les PPPPP.
On n’arrête pas le progrès.
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.
3 réponses sur “De P en P”