Ceci, sous le titre «Un logiciel contre le piratage de livres virtuels», dans le Devoir des 22-23 juin 2013 :
Une firme allemande a mis au point un nouveau logiciel de Gestion des droits numériques (GDN) visant à décourager les internautes de partager les ouvrages qu’ils ont achetés légalement en ligne. Ainsi, certains mots, certaines phrases et certaines ponctuations seront légèrement modifiés dans les livres virtuels, et ce, de manière individuelle pour chaque téléchargement, afin de créer une sorte de filigrane permettant de lier le document à son acheteur original. Le but, explique-t-on, est d’instiller chez les utilisateurs la peur d’être retrouvés s’ils rendent des livres disponibles pour le téléchargement gratuit. Le procédé sera non intrusif, promet-on, même s’il s’agit dans les faits d’altérations apportées arbitrairement à une œuvre. On ignore encore combien d’entreprises entendent se procurer ledit logiciel (p. E8).
Ces «altérations apportées arbitrairement à une œuvre» ne portent donc que sur des questions de détail : «certains mots, certaines phrases et certaines ponctuations seront légèrement modifiés dans les livres virtuels». Ouf ! la littérature l’a échappé belle.
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.