(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)
La fin de la poste ?
Le Devoir, 20 mars 1999

Libération, 13 décembre 2013

France Culture, 6 janvier 2024

« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)
La fin de la poste ?
Le Devoir, 20 mars 1999

Libération, 13 décembre 2013

France Culture, 6 janvier 2024


Être chien («T’es chien», «C’est chien»), dans le français populaire du Québec, peut désigner plusieurs comportements, tous répréhensibles : surplus de méchanceté, absence de fair-play, déficit de mansuétude, accès de saloperie.
Dans le domaine sportif, qui joue chien joue cochon.
La personne qui vous propose, sous la bannière «C’est chien !», de promener votre animal de compagnie, contre rétribution, fait donc preuve d’humour. Félicitons-la.
P.-S.—En effet, ce n’est pas le premier chien que nous croisons; voir ici.
«elle a l’air triste d’une monitrice
de colonie de vacances de Ville-Émard
par un jour de pluie à la télé communautaire»
François Hébert, Si affinités. Poèmes, Montréal, L’Hexagone, 2023, 104 p., p. 27. Postface de Nathalie Watteyne.
(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

Diderot, Denis, le Neveu de Rameau, Genève, Droz, coll. «Textes littéraires français», 37, 1977, xcv/329 p. Édition critique avec notes et lexique par Jean Fabre.
«[Lui. —] Mais il est cinq heures et demie. J’entends la cloche qui sonne les vepres de l’abbé de Canaye et les miennes. Adieu, Mr le philosophe. N’est-il pas vrai que je suis toujours le meme ?
Moi. — Helas ! oui, malheureusement.
Lui. — Que j’aie ce malheur la seulement encore une quarantaine d’années. Rira bien qui rira le dernier» (p. 109).
«Je l’ai musclé, ce corps, tatoué, baddigeonné de crème ou de souvenirs de caresses. La prochaine fois qu’on me touchera, je me concentrerai davantage sur la sensation des mains curieuses venues à la rencontre de ma peau en veille. En attendant, je frotte ma nuque, traquant la mémoire des tendresses partagées» (p. 82).
Raïssa Yowali, «Être à soi», dans Selfies. Autoportraits d’enfants du siècle. Un collectif piloté par Kiev Renaud, Montréal, Le Cheval d’août, 2023, 103 p., p. 81-83. Illustrations de Kaël Mercader.
(Une définition du zeugme ? Par là.)