(Il n’y a pas que «La langue de chez nous» dans la vie. Les chansons sur la langue ne manquent pas. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)
Ils ont fait souche dans ce pays blanc,
Ils ont su donner tellement d’enfants,
Qui, une fois devenus grands,
Ont résisté aux conquérants.
Je te chante, mon beau drapeau
Des Français de l’Ontario.
Je te lève, brandi bien haut,
Pour que vous voyiez bien
Je suis Franco-Ontarien !
Fidèles à leur passé lointain,
Parlant la langue des anciens,
Fiers d’êt’ venus et d’êt’ restés,
D’être encore là après tant d’années.
Je te chante, mon beau drapeau
Des Français de l’Ontario.
Je te lève, brandi bien haut,
Pour que vous voyiez bien
Je suis Franco-Ontarien !
Levons-le ce beau drapeau
Hissons-le toujours plus haut, plus haut.
Je te chante, mon beau drapeau
Des Français de l’Ontario.
Je te lève, brandi bien haut,
Pour que vous voyiez bien
Je suis Franco-Ontarien !
Aujourd’hui et demain.
«J’te parle foule pine à ’planche ben raide
J’te parle dans ’face
Paye moué une bière si j’en ai plein mon cass
D’la langue de bois, celle d’Ottawa»
(Arseniq33, «J’use d’la langue», Dansez, bande de caves ! 15 ans d’arseniq33 [1992-2007], 2008)
«De toute évidence, une telle performance de [Marie-Philip] Poulin ne surprend plus personne. On a d’ailleurs compris, après la partie, qu’elle avait joué malgré un vilain rhume. “Je suis congestionnée ben raide !”, a-t-elle lâché en fin de conférence de presse. Ça ne l’a pas empêchée d’inscrire un tour du chapeau» (la Presse+, 30 janvier 2025).
Ben raide ? Dans le français populaire du Québec : complètement, totalement, mais aussi, selon Pierre DesRuisseaux, brusquement, abruptement (p. 36).
(Il n’y a pas que «La langue de chez nous» dans la vie. Les chansons sur la langue ne manquent pas. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)
Big Balade, «Levons nos voix (Francos de l’Ontario)», 2015 (Chant thème du 400e anniversaire de la présence francophone en Ontario)
Sans savoir où je vais
Je sais qui je suis
Francos de l’Ontario
On est d’la family
Francos de l’Ontario
Sans savoir où je vais
Je sais qui je suis
On est d’la family
On est d’la family
Francos de l’Ontario
On est d’la family
On est d’la family
On est d’la family
On est d’la family
Levons nos voix
Sur mon chemin le paysage défile
Je regarde la rivière qui brille
J’imagine tous ceux qui ont vogué
Sur ces eaux qui nous sont prêtées
Sur mon chemin je reconnais ton chant
Même si dispersé c’est toi qu’j’entends
Je te tends la main, tu peux compter sur moi
Nous sommes tous ensemble
Levons nos voix
Entendez-vous le cri de ralliement ?
Qui nous invite à nous joindre au mouv’ment
Hey ! Hey ! Est-ce que vous entendez le cri de ralliement ?
Qui nous invite à célébrer fièrement
On porte le blanc et le vert
Aujourd’hui et demain
On s’inspire de nos racines
Pour viser plus loin, plus haut
Francos de l’Ontario
Francos de l’Ontario
Francos de l’Ontario
Qu’on vienne d’ailleurs ou bien d’ici
C’est notre langue qui nous unit
Je la défendrai avec tout c’que j’ai
Nous sommes tous ensemble
Levons nos voix
Entendez-vous le cri de ralliement ?
Qui nous invite à nous joindre au mouv’ment
Hey ! Hey ! Est-ce que vous entendez le cri de ralliement ?
Qui nous invite à célébrer fièrement
On porte le blanc et le vert
Aujourd’hui et demain
On s’inspire de nos racines
Pour viser plus loin, plus haut
Toujours plus haut
On porte le blanc et le vert
Aujourd’hui et demain
On s’inspire de nos racines
Pour viser plus loin, plus haut
Francos de l’Ontario
Sans savoir où je vais
Je sais qui je suis
Sur ce grand chemin
Je sais que pour toujours
On est d’la family
On vient de partout autour du monde
Et nous sommes tous réunis ici
Alors encore une fois
Il est temps, il est temps
Levons nos voix
On porte le blanc et le vert
Aujourd’hui et demain
On s’inspire de nos racines
Pour viser plus loin
On porte le blanc et le vert
Aujourd’hui et demain
On s’inspire de nos racines
Pour viser plus loin, plus haut
Francos de l’Ontario
Francos de l’Ontario
Francos de l’Ontario
Levons nos voix
Francos de l’Ontario
Il est toujours temps
Francos de l’Ontario
Encore une fois, levons nos voix
Francos de l’Ontario
[?] toujours
On est d’la family
Deux fois, durant la journée d’hier, l’Oreille tendue a rencontré, dans le même sens, l’expression des pinottes : «Ça représente peut-être des pinottes, dans le grand ordre des choses, mais les gouvernements ne pourraient-ils pas prêcher par l’exemple, en cessant de s’approvisionner sur la plateforme d’Amazon ?» (la Presse+, 28 janvier 2025); «La fin des musées gratuits pour économiser des pinottes» (Tourniquet, 28 janvier 2025).
Dans le français populaire du Québec, des pinottes, c’est bien peu, pas grand-chose, presque rien, dérisoire.
Pinottes, comme dans l’anglais peanuts (arachides, cacahuètes).
En titre : «Trahis par leur comptabilité dans un pot de pinottes.»
Dans le texte : «Un groupe de distributeurs de drogue affilié à la mafia a perdu bien plus que des “pinottes” après que des enquêteurs de la police de Montréal ont copié secrètement sa comptabilité cachée dans un pot d’arachides.»
(Il n’y a pas que «La langue de chez nous» dans la vie. Les chansons sur la langue ne manquent pas. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)
C’est en arrière des Kentucky
Dans les bébelles et les cochonneries
Que j’ai trouvé de ma parenté
Au beau milieu des États-Unis
Le highway mène au mardi gras
Chez les cadjuns d’la Louisiane
Mais la route qui mène aux États
A traverse un grand embarras
Je l’ai cherchée au bord des bayous
De New-Orleans jusqu’à Mamou
Était cachée dans sa Chevrolet
Je l’ai trouvée dans son coup d’archet
Le highway mène au mardi gras
Chez les cadjuns d’la Louisiane
Mais la route qui mène aux États
A traverse un grand embarras
Quand y s’est mis à parler français
C’était une langue que j’connaissais pas
À mesure que j’le comprenais
C’était lui qui m’comprenait pas
Le highway mène au mardi gras
Chez les cadjuns d’la Louisiane
Mais la route qui mène aux États
A traverse un grand embarras
C’est au bal qu’on s’est bien compris
Vous demanderez aux joueurs de violons
Ainsi qu’au gars qui pousse les p’tits cris
Au triangle et à l’accordéon
Le highway mène au mardi gras
Chez les cadjuns d’la Louisiane
Mais la route qui mène aux États
A traverse un grand embarras
De Bâton Rouge jusqu’à Lafayette
Les Acadiens swinguent d’la boîte à bois
Mais l’Acadie joue à la cachette
Des soirs on la voit quasiment pas
Le highway mène au mardi gras
Chez les cadjuns d’la Louisiane
Mais la route qui mène aux États
A traverse un grand embarras
Le highway mène au mardi gras
Chez les cadjuns d’la Louisiane
Mais la route qui mène aux États
A traverse un grand embarras
Le highway mène au mardi gras
Chez les cadjuns d’la Louisiane
Mais la route qui mène aux États
A traverse un grand embarras