De l’article Babines / Bottines
De l’article Bars
De l’article De proximité
De l’article Gagnant-gagnant
De l’article Palindrome
De l’article S’asseoir
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
De l’article Babines / Bottines
De l’article Bars
De l’article De proximité
De l’article Gagnant-gagnant
De l’article Palindrome
De l’article S’asseoir
(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)
Au printemps 2012, des grèves étudiantes ont secoué le Québec. L’Oreille tendue avait alors rassemblé, sur Tumblr, les Pancartes de la GGI (grève générale illimitée). Elle leur a aussi consacré un texte ici.
Depuis le printemps 2016, des mouvements sociaux secouent la France. Un site Web rassemble «Les meilleurs graffitis du mouvement contre la Loi Travail».
Les rues parlent.
Dès sa naissance, en juin 2009, l’Oreille tendue a clairement annoncé la couleur : le verbe quitter est transitif; il exige donc un complément d’objet (sa femme, son bureau, son travail, son enveloppe charnelle). Or, au Québec, on l’entend souvent sans : Elle a quitté. Il y a toute une rubrique du blogue consacrée à la bataille évidemment perdue d’avance que livre l’Oreille à cet usage. La rubrique comptait 35 textes.
Dans la Presse+ du jour, cette publicité.

Ça fera donc 36.
P.-S. — N’écrivez pas à l’Oreille : elle sait que cet usage a été commun il y a jadis naguère.

«Un mariage, un divorce, quelques maîtresses et même maman ne m’avaient rien appris des femmes, sinon qu’elles font l’amour, du yoga, des enfants, des mystères et autres salamalecs.»
Hervé Prudon, Champs-Élysées. Roman, Paris, Mazarine, 1984, 214 p., p. 14.
[Complément du 17 octobre 2017]
P.-S.—L’Oreille tendue a présenté ce texte en 1984.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)
«Les futurs enseignants maîtrisent mal le français.»
Source : la Presse, 23 octobre 2004.
Pour en savoir plus sur cette question :
Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.