Il faut savoir raison garder

Fenêtre encyclopédique, Montréal

Hier, dans le quotidien montréalais le Devoir, Christian Rioux tonnait contre l’inclusion du pronom iel dans le Dico en ligne Le Robert“Iels” sont “fou.olles” !»). Dire de la chronique de Christian Rioux qu’elle est confuse serait faire insulte à la confusion.

Relevons quelques «arguments» (à défaut de terme plus juste) du journaliste.

L’inclusion de iel dans le dictionnaire par une équipe de lexicographes relèverait du «marketing». Preuve à l’appui ? Aucune. En l’occurrence, cette inclusion n’a pas été annoncée par les équipes du Robert; pour le sens du marketing, on repassera.

Dans quel contexte cet ajout apparaît-il ? «Car il en va aujourd’hui des dictionnaires comme des “chars”. À chaque année, son modèle.» Les éditeurs du Petit Larousse apprécieront ce «aujourd’hui», eux qui commercialisent une nouvelle mouture de leur ouvrage depuis des décennies, sans que personne ait jamais pensé à le leur reprocher.

Quelles sont les conséquences de cette mise à jour annuelle ? «Une centaine [de mots nouveaux] chaque année et la boucle est bouclée. Quitte à ce que la plupart ne vivent que ce que vivent les fleurs.» Exemple ? Aucun.

Pourquoi faudrait-il se méfier de cela ? Les langues «n’évoluent que sur le temps long». En matière de lexique, c’est évidemment faux. On crée de nouveaux mots tous les jours, dont «néobolchevisme» (voir ci-dessous).

Le pronom aurait été ajouté au Robert «pour vendre du papier». Ça tombe mal : le mot n’est pas dans le Robert papier; il n’est que dans la version en ligne; or cette version est gratuite.

Rioux passe ensuite à sa «théorie» (à défaut de terme plus juste) des pronoms et des genres : «Logiquement, le nouveau pronom devrait donc désigner ceux qui se reconnaissent à la fois dans le masculin et le féminin. Mais, pour des raisons encore mystérieuses, qui tiennent surtout à ce réflexe de colonisé qui cherche à copier le neutre anglais, il désignerait dit-on ceux qui ne se reconnaissent ni dans l’un ni dans l’autre. Comprenne qui pourra.» Manifestement, le chroniqueur n’a pas la moindre idée du contexte dans lequel ce mot est apparu ni de son évolution. Pour s’informer, il aurait pu, par exemple, aller écouter ceci ou cela. (Au passage, on appréciera le «Logiquement» initial et le «colonisé», qui fleurent, bon, l’un et l’autre, le discours posé.)

C’est toute l’entreprise dictionnairique du Robert qui aurait sombré : «Contrairement à l’Académie française, Le Robert s’était pourtant toujours défini comme “un observatoire, pas un conservatoire”, disait son ancien rédacteur en chef Alain Rey. Le voilà qui se rallie à une conception prescriptrice du dictionnaire, pour ne pas dire carrément militante.» Qu’ont fait les lexicographes du Robert ? Ils ont observé l’apparition d’un nouveau pronom et ils l’ont consignée, notamment pour répondre aux demandes de leurs utilisateurs. C’est précisément la mission d’un dictionnaire descriptif. Nulle part dans la définition de iel par le Robert l’usage de ce pronom n’est prescrit. C’est une invention pure et simple de Christian Rioux.

Arrive ensuite l’argument d’autorité : le «linguiste Bernard Cerquiglini» est contre. Cela demande plusieurs remarques.

Bernard Cerquiglini est certes un linguiste, mais c’est aussi le conseiller scientifique d’une entreprise rivale de celle du Robert, le Petit Larousse; en bonne rigueur journalistique, cela aurait dû être précisé, non ?

Il est vrai que Bernard Cerquiglini est contre l’entrée de iel dans la nomenclature. Il convoque pour justifier son refus des arguments historiques. Il a ainsi déclaré à BFMTV que ce pronom ne correspond pas au «système de la langue» tel qu’il existe «depuis 2000 ans» (c’est ici). On aimerait bien savoir de quelle langue il s’agit, le français n’existant pas il y a 2000 ans.

On rappellera enfin que le Dictionnaire des francophones accueille iel depuis quelque temps déjà. «Les orientations techniques et scientifiques» de ce dictionnaire «sont déterminées par son conseil scientifique», dont fait partie que préside… Bernard Cerquiglini.

«L’usage de ce pronom factice étant inexistant, son introduction dans le dictionnaire ne saurait donc représenter qu’un choix purement politique», affirme ensuite le chroniqueur. Ça tombe mal : l’usage existe et on peut essayer, avec toute la prudence nécessaire, de le mesurer (voir ). On peut discuter pareilles statistiques et le Robert lui-même est prudent, qui refuse de s’avancer : il dit du pronom qu’il est «rare». Une chose est sûre : il n’est pas «inexistant».

À ce point du «raisonnement» (à défaut de terme plus juste), on quitte la linguistique, si tant est qu’il en ait jamais été question dans la chronique. Rioux parle alors de «néobolchevisme» (Robert Redecker), de «déconstruction», de «relativisme postmoderne», de «marxisme inversé», de «gauche universitaire», avant d’évoquer la lutte des classes et «l’écriture dite “inclusive”» (dont il n’a manifestement aucune connaissance informée, cette écriture se pratiquant dans la francophonie depuis des décennies). Ça se termine par des «réflexions» (à défaut de terme plus juste) sur la façon de gérer la crise de la covid-19 dans les CHSLD du Québec. L’Oreille tendue rend les armes : elle serait bien incapable de répondre à pareil salmigondis.

Il est parfaitement légitime pour quiconque d’avoir une position sur les faits de langue; on s’étonne d’avoir à le dire. En revanche, avoir une position informée et nuancée, ce ne serait pas plus mal.

P.-S.—À la radio, lundi dernier, l’Oreille a présenté quelques éléments de réflexion sur iel. Elle s’excuse par avance : elle n’a pas prononcé une seule fois le mot «néobolchevisme».

Nouveau trouble de l’Oreille

Une université offre une formation : «Depuis le début de la pandémie, les défis sont de taille pour les personnes professeures, professeurs et maîtres de langue. Les changements reliés à vos tâches, tels qu’enseigner en mode virtuel et soutenir vos étudiants à distance, sont nombreux et constituent une source de stress pour plusieurs.»

L’Oreille tendue a un peu de mal à s’y retrouver.

Les «professeures, professeurs et maîtres de langue», ce sont bien des êtres humains ? Pourquoi alors leur adjoindre «personnes» ? Ça va de soi, non ?

S’il y a des «maîtres de langue», pourquoi n’y a-t-il pas des «maîtresses» ?

S’il y a des «étudiants», pourquoi n’y a-t-il pas des «étudiantes», voire des «personnes étudiantes, étudiants» ?

Tant de questions, si peu d’heures.

Masochisme du lundi matin

L’Oreille tendue n’en disconvient pas : il n’est pas indispensable, dans la vie, de lire les chroniques de Christian Rioux dans le quotidien montréalais le Devoir. Il lui arrive pourtant d’y jeter un coup d’œil, histoire de voir où en est la pensée — qu’on lui pardonne cette exagération — conservatrice au Québec.

Vendredi dernier, une fois de plus, Rioux a écrit sur la langue au Québec. Il a, une fois de plus, démontré sa totale méconnaissance des questions linguistiques. (Pour un exemple antérieur, sur le supposé franglais, voir ici.)

La source de son ire ? La Ville de Montréal souhaite mettre de l’avant une politique sur l’écriture épicène. À quelles approximations Rioux se livre-t-il dans «Parlez-vous l’“épicène”?» ?

Il semble croire que les procédés de démasculinisation de la langue française sont récents et marginaux, voire sectaires : «Le dernier-né de ces baragouins se nomme l’“épicène”, ou “écriture inclusive”.» Comme l’a démontré de façon limpide le linguiste belge Michel Francard, cette «écriture inclusive», qui existe depuis plusieurs années, prend plusieurs formes, aujourd’hui bien connues et largement partagées. Cela est enseigné au Québec et ailleurs depuis belle lurette.

Suit une remarque qui se passe de commentaire, tant elle ne veut rien dire : «Peu importe que, par sa précision et sa délicatesse, la langue d’Anne Hébert, de Barbara et de Madame de La Fayette ait été considérée comme la plus féminine du monde.» Qu’est-ce donc qu’une «langue féminine» ? Qu’une langue «délicate» ? Qui la considérait ainsi ?

Rioux en a contre le fait «d’écrire à chaque fois “les policières et les policiers” ou de n’utiliser que des mots dits “épicènes” (qui permettent de masquer le sexe) comme “enfants”, “personnes” et “individus”»; ce serait une «gymnastique grotesque». Or cette pratique est devenue banale dans la francophonie (sauf, peut-être, s’agissant des Belges et des Corses).

Le chroniqueur ne peut pas ne pas céder à la tentation de corriger une faute de langue, à l’oral, de la mairesse de Montréal, Valérie Plante et de prétendre qu’elle veut «féminiser la langue à tous crins». Où a-t-elle dit pareille chose ? Ce n’est d’ailleurs pas elle qui pilote ce projet, mais Émilie Thuillier, la mairesse de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville.

Les mesures préconisées par la Ville de Montréal sont évidemment de nature administrative. Rioux se demande comment pareilles mesures pourraient s’appliquer en littérature : «Même les doctrinaires les plus acharnés n’arriveront pas à appliquer des règles aussi saugrenues dans un texte suivi un peu élaboré, un essai, un roman et encore moins un recueil de poésie.» Le problème vient du fait que strictement personne ne propose d’appliquer des recommandations administratives à la création. Rien de tel que de s’inventer des ennemis imaginaires pour donner l’impression de les terrasser.

À la fin de son texte, Rioux écrit ceci : «Ce n’est pas un hasard si ces militants rêvent d’une langue où les noms communs n’ont pas de genre, où la délicatesse du “e” muet n’existe pas et où le sexe et le genre se confondent.» Cette «délicatesse du “e” muet» fait penser à l’ouvrage d’Alain Borer, De quel amour blessée. Réflexions sur la langue française (2014), dont Rioux écrivait, le 19 décembre 2014, que c’est un «pur délice». Les linguistes Maria Candea et Laélia Véron ne partagent pas tout à fait le jugement de Rioux : elles écrivaient en 2019, dans Le français est à nous !, que le livre de Borer était un «ouvrage […] catastophiste et nécrophilique» (p. 82). Le chroniqueur du Devoir aurait d’ailleurs intérêt à lire le cinquième chapitre de leur ouvrage, «Masculinisation et féminisation du français : la langue comme champ de bataille». Il apprendrait beaucoup de choses.

Pour nourrir sa réaction devant les «idéologues» et «militants» de la «pureté», Rioux évoque le fait que «même en Israël on utilise la numérotation arabe sans que personne ne s’en offusque». Ici, la raison argumentative défaille. Passons et abordons la question autrement.

La politique montréalaise pose-t-elle problème ? Sur deux plans, oui.

D’une part — et Rioux a raison de le déplorer —, il était inutile de proposer pareilles mesures en attaquant la supposée «suprématie» du masculin. Pourquoi ne pas les avoir présentées de façon positive, comme le signe d’une égalité souhaitée ?

D’autre part, si les formes d’écriture inclusive retenues sont communes et largement admises, il en est une qui n’a guère de sens. Si l’on en croit la journaliste Émilie Dubreuil, il y aurait un «Autre must de la communication épicène : l’ellipse. Au lieu de dire, par exemple : “La Ville recherche un responsable de la communication non genrée”, il faudrait dire ou écrire : “La Ville cherche responsable de la communication non genrée”.» Si pareille proposition s’avérait, il faudrait évidemment le déplorer. D’où cela peut-il bien sortir ?

Ce n’est évidemment pas à cette proposition contestable que s’en prend Christian Rioux. Il préfère, une fois encore, monter sur ses grands chevaux dès qu’apparaît un signe d’évolution linguistique. Celle-ci aura néanmoins lieu. D’autres chroniques de la même eau sont à craindre.

P.-S.—Christian Rioux et Denise Bombardier sont d’accord sur cette question. Ce n’est pas bon signe.

 

Références

Borer, Alain, De quel amour blessée. Réflexions sur la langue française, Paris, Gallimard, coll. «nrf», 2014, 352 p.

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Logo, Charles Malo Melançon, mars 2021

Quelques ouvrages récents sur la langue ? Encore ? Toujours !

Audouze, Jean, les 100 mots de l’astronomie, Paris, Presses universitaires de France, coll. «Que sais-je ?», 4171, 2020, 128 p.

Berré, Michel, Béatrice Costa, Adrien Kefer, Céline Letawe, Hedwig Reuter et Gudrun Vanderbauwhede (édit.), la Formation grammaticale du traducteur, Lille, Presses universitaires du Septentrion, 2019, 240 p.

Carré, Nathalie et Raphaël Thierry (édit.), Langues minorées, Bibliodiversity, 2020.

Cerquiglini, Bernard, la Naissance du français, Paris, Presses universitaires de France, coll. «Que sais-je ?», 2576, 2020, 128 p.

Dunlop, Jérôme, les 100 mots de la géographie, Paris, Presses universitaires de France, coll. «Que sais-je ?», 3824, 2019, 128 p.

Dupuis, Serge, Deux poids, deux langues. Brève histoire de la dualité linguistique au Canada, Québec, Septentrion, 2019, 234 p. Ill.

European Journal of Language Policy / Revue européenne de politique linguistique, 11, 2, octobre 2019.

Fili-Tullon, Touriya (édit.), Maroc. Les langues de la discorde, Grenoble, UGA Éditions de l’Université Grenoble Alpes, 2019, 227 p.

Fonteneau, Anne, la Révision linguistique. Connaître les normes pour détecter et corriger les fautes, Montréal, Éditions JFD, 2020, 383 p.

Germoni, Karine et Claire Stolz (édit.), Aux marges des discours rapportés. Formes louches et atypiques en synchronie et en diachronie, Paris, L’Harmattan / Academia, coll. «Au cœur des textes», 2019, 466 p.

GLAD ! Revue sur le langage, le genre, les sexualités, 7, 2019. Dossier «Varia».

Goux, Mathieu, le Pronom-déterminant relatif lequel en français préclassique et classique (1580-1720), Paris, Classiques Garnier, coll. «Histoire et évolution du français», 6, 2019, 367 p.

Guillaumin, Jean-Yves, Dictionnaire de la terminologie latine ancienne de l’arithmétique et de la géométrie, Paris, Les Belles Lettres, 2020, 328 p.

Langage et société, 168, 2019, 200 p. Dossier «Langage et formation professionnelle. Vers une linguistique sociale de la formation ?»

Langages, 215, septembre 2019, 128 p. Dossier «Français, dialectes galloromans et di(a)glossie», sous la direction de Mathieu Avanzi et André Thibault.

Lardon, Sabine et Michèle Rosellini (édit.), l’Imaginaire des langues. Représentations de l’altérité linguistique et stylistique (XVIe-XVIIIe siècle), Genèvre, Droz, coll. «Cahiers du GADGES», 15, 2019, 322 p.

Le discours et la langue, 11, 1, 2019, 190 p. Dossier «Les défis de l’écriture inclusive», sous la direction d’Alain Rabatel et Laurence Rosier.

Lexique, 25, 2019. Dossier «Variations autour du mot ok / Variations on the Word ok», sous la direction de Gilles Col et Juliette Delahaie.

Martin, Heather et Wendy Ayres-Bennett, How Languages Changed My Life. Project MEITS, Cambridge, University of Cambridge, 2020.

Ouellet, Jacques, les Parties du discours et les phrases. Précis de grammaire et de lexicologie du français. Systématique du langage, Montréal, Éditions JFD, 2020, 246 p.

Pennel, Frédéric, Guerre des langues. Le français n’a pas dit son dernier mot, Paris, François Bourin, 2019, 292 p.

Repères-Dorif, 19, 2019. Dossier «Enjeux de l’acquisition des langues secondes en contextes migratoires», dirigé par Guy Achard-Bayle, Enrica Galazzi et Aurora Fragonara.

Sellier, Jean, Une histoire des langues et des peuples qui les parlent, Paris, La Découverte, 2019, 600 p.

Verbum, 1, 2019, 146 p. Dossier «Le discours indirect libre dans la fiction de la première modernité (XVIe-XVIIIe s.)», sous la direction de Suzanne Duval.

Fil de presse 031

Logo, Charles Malo Melançon, mars 2021

Quelques ouvrages récents sur la langue ? Bien sûr.

Beaudoin-Bégin, Anne-Marie, la Langue racontée. S’approprier l’histoire du français, Montréal, Somme toute, coll. «Identité». 2019, 150 p. Ill. Préface de Laurent Turcot. Postface de Valérie Lessard.

Cahiers de lexicologie, 114, 2019, 299 p. Dossier «Les phrases préfabriquées : sens, fonctions, usages».

Cobast, Éric, les 100 mots de l’éloquence, Paris, Presses universitaires de France, coll. «Que sais-je ?», 4181, 2019, 128 p.

Colignon, Jean-Pierre, Dictionnaire orthotypographique moderne, Paris, EFE – CFPJ Editions, 2019.

Delord, Robert, Mordicus. Ne perdons pas notre latin !, Paris, Les Belles Lettres, 2019, 260 p.

European Journal of Language Policy, 11, 1, avril 2019. https://journals.scholarsportal.info/browse/17576822/v11i0001

Gallagher, John, Learning Languages in Early Modern England, Oxford, Oxford University Press, 2019, 288 p. Ill.

Gilbert, Muriel, Au bonheur des fautes. Confessions d’une dompteuse de mots, Paris, Seuil, coll. «Points», 4934, 2019, 255 p. Édition originale : 2017.

Grutman, Rainier, Des langues qui résonnent. Hétérolinguisme et lettres québécoises, Paris, Classiques Garnier, coll. «Bibliothèques francophones», 5, série «Littérature québécoise», 1, 2019 (nouvelle édition), 359 p.

H-France Salon, 11, 14, 2019. Dossier «Legitimizing “iel” ? Language and Trans communities in Francophone and Anglophone Spaces», sous la direction de Vinay Swamy et Louisa Mackenzie. https://h-france.net/h-france-salon-volume-11-2019/#1114

James, La sémantique c’est élastique, Paris, Delcourt, coll. «Pataquès», 2019, 109 p. Bande dessinée.

Joly, Frédéric, la Langue confisquée. Lire Victor Klemperer, Paris, Premier parallèle, 2019, 280 p.

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Lamonde, Diane, Français québécois. La politisation du débat, Montréal, Del Busso éditeur, 2019, 236 p.

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Lecolle, Michelle, les Noms collectifs humains en français. Enjeux sémantiques, lexicaux et discursifs, Limoges, Éditions Lambert-Lucas, coll. «La lexiocothèque», 2019, 312 p.

McCulloch, Gretchen, Because Internet. Understanding the New Rules of Language, Riverhead Books (Penguin), 2019, 326 p.

Melançon, Benoît, en collaboration avec Pierre Popovic, Dictionnaire québécois instantané, Montréal, Fides, coll. «Biblio-Fides», 2019, 234 p. Illustrations de Philippe Beha. Édition originale : 2004.

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Tipa. Travaux interdisciplinaires sur la parole et le langage, 35, 2019. Dossier «Emo-langages : vers une approche transversale des langages dans leurs dynamiques émotionnelles et créatives», sous la direction de Françoise Berdal-Masuy et Jacqueline Pairon. https://journals.openedition.org/tipa/2876

Van de Haar, Alisa, The Golden Mean of Languages. Forging Dutch and French in the Early Modern Low Countries (1540-1620), Brill, coll. «Brill’s Studies in Intellectual History», 305, 2019, xiv/426 p. Ill.

Watson, Cecelia, Semicolon. The Past, Present, and Future of a Misunderstood Mark, Ecco, 2019, 224 p.