Accouplements 249

Bière Candide, de la brasserie Bockale

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

Saramago, José, Histoire du siège de Lisbonne. Roman, Paris, Seuil, coll. «Points», P619, 1992, 341 p. Traduction de Geneviève Leibrich. Édition originale : 1989.

«les mots ne peuvent être transmis à la légère de maintenant à jadis et de jadis à maintenant, il faut être prudent, sans quoi aussitôt quelqu’un dit, Je ne comprends pas» (p. 33).

Magnan, André, Voltaire. Candide ou l’Optimisme, Paris, Presses universitaires de France, coll. «Études littéraires», 18, 1987, 125 p.

«“Optimisme” ne dit plus, en 1987, que nos humeurs quotidiennes — l’optimisme raisonnable de M. le Ministre ou de la météo du week-end. “L’Optimisme” de 1759-1761 disait quelque chose comme le Meilleur-mondisme» (p. 11 n. 1).

«“Candide ou [candide est ?] l’Optimisme”. Risquons la transposition : “Nunuche ou le Leibnizianisme”» (p. 12).

Charles Bruneau à la radio canadienne

Charles Bruneau, Grammaire et linguistique, 1949, couvertures recto et verso

De passage à Montréal et à Québec en 1939-1940, Charles Bruneau, «de la Sorbonne», prononce des conférences à Radio-Canada sur des questions de langue. Elles sont reprises dans Grammaire et linguistique, aux Éditions Bernard Valiquette.

Chaque conférence porte sur un thème précis, de «La langue française au Canada» à «De la clarté». Le recueil se clôt sur des «Adieux au Canada» (p. 150-154). Le conférencier s’adresse à ses auditeurs («Vous aurez remarqué», p. 84), rapporte des souvenirs («ma grand-mère employait», p. 113), fait preuve de légèreté : «Le verbe français possède six modes et un grand nombre de temps. Pour les temps, il serait imprudent de fixer un chiffre précis […]» (p. 70); «Vous me demanderez pourquoi : je n’en sais rien !» (p. 113); la conjonction et «est un mot vide dans le plein sens du terme» (p. 123). À plusieurs reprises, il affirme répondre à des «demandes» (p. 89, p. 101, p. 148). Il donne des conseils : «Donc [!], dans une classe ou dans une conférence, jamais assez de conjonctions : dans un roman, dans un poème, toujours trop de conjonctions» (p. 131). Il multiplie les citations d’écrivains du présent comme du passé, Victor Hugo en tête, avec de rares allusions à des auteurs du cru : Ringuet, Félix-Antoine Savard, Louis Fréchette. Le rapport du français à l’anglais nourrit plusieurs pages chez cet apôtre du bilinguisme, ce «trésor linguistique» (p. 15).

Certaines des positions de Bruneau restent parfaitement d’actualité.

Il n’existe pas de langue propre au Québec : «Tout d’abord, il n’y a pas de Parisien français et de Canadien français : il n’y a qu’un français» (p. 15).

Depuis quelques années, on discute beaucoup, dans la francophonie, d’écriture inclusive. En 1939-1940, sans en faire tout un plat, Bruneau en pratique une des formes, la double flexion :

Et je connais des Américaines et des Américains des États-Unis, installés en France depuis vingt-cinq ou trente ans, qui sont mariés à des Français ou à des Françaises, et dont la phrase est restée anglaise, ou plutôt américaine (p. 15).

L’accord du participe passé dépend d’une «règle artificielle» (p. 105, p. 109), dont le principe est «tout à fait étranger à nos habitudes françaises» (p. 105). Exemple :

Le plus amusant [des «traquenards» en matière de participe passé] est celui des trois jeunes filles et de la boîte de peinture. Comment accorder : «je les ai vues peindre» ? Attention. Si vous avez vu trois jeunes filles munies de toiles, de pinceaux, assises devant un paysage, vous accordez : vous avez vu les jeunes filles qui peignaient. Mais si les trois jeunes filles sont assises sur un canapé devant un artiste qui s’applique à reproduire leurs physionomies sympathiques : pas d’accord. Vous avez vu qu’on peignait les jeunes filles. Dans la première phrase, les est le complément de vues et le sujet de peindre; dans la seconde, les est le complément de vu peindre. Est-il nécessaire de vous dire que Mathusalem lui-même, au cours de sa longue existence, n’a sans doute jamais eu l’occasion d’appliquer la règle dite «des trois jeunes filles» ? (p. 107-108)

On devrait recommander la lecture du chapitre «Le participe» à certain commentateur du Devoir.

L’auteur, enfin, appelle de ses vœux la création d’une structure qui ressemble à celle qui sera créée en 1961, l’Office de la langue française du Québec, mais avec un personnel légèrement différent.

Le plus sage ne serait-il pas d’instituer une commission comprenant des professeurs, des journalistes, des écrivains, etc. Cette commission serait chargée officiellement de trouver un équivalent français aux termes anglais pour toutes les affiches publiques. Elle éviterait la création d’un abominable jargon, prétendument canadien-français, qui n’est qu’une grotesque caricature du véritable français (p. 30).

Qu’en est-il, justement, du français du Québec («le canadien») ? Bruneau essaie de faire preuve de bienveillance sans tomber dans la condescendance. Les régionalismes ne lui posent pas de problème : «Le Canada doit garder ses achigans et ses orignaux» (p. 31). Les Canadiens, de la même façon que les Français, «ont un accent, plus ou moins local, plus ou moins individuel» (p. 16); c’est comme ça. Le linguiste y va néanmoins de recommandations sur la prononciation, les anglicismes et, ce qui est plus étonnant, sur la préposition : «elle constitue, pour le Canadien français, une difficulté de tous les jours, de tous les instants» (p. 111). Il a même une mission pour son public : «Les Canadiens français doivent devenir les professeurs de français de toute l’Amérique» (p. 13).

Si le français du Québec n’est pas le sujet principal de Bruneau, il prend soin d’y faire discrètement allusion quand l’occasion se présente : «Pénétrons, la hache à la main, dans cette forêt grammaticale, et tâchons de ne pas nous écarter» (p. 55). A-t-il besoin d’une soupe, elle sera aux pois (p. 73-75).

Bruneau ne multiplie pas les jugements de valeur, malgré un sexisme et un élitisme d’époque. Les rares fois où il en formule, il n’y va pas de main morte.

Le mot anglais est acceptable — il est même recommandable — il est même indispensable ,— quand il s’agit de choses anglaises : un constable, un shériff. Il est abominable quand il se substitue à un mot français : le commerçant qui parle de poires en tin, la ménagère qui canne ses tomates sont, au point de vue linguistique, de véritables criminels (p. 27-28).

Et la faute de genre est sans doute, sinon la plus grave de toutes, du moins une des plus graves. C’est une de celles qui indignent le grammairien, qui font souffrir le puriste — et qui, chose pire encore, font rire la galerie. C’est une des fautes qui déclassent : dire : «j’ai vu une grosse incendie» est aussi déshonorant que de se moucher dans ses doigts au milieu d’un salon (p. 35).

«Boire le café» est une locution extrêmement répandue en France, où le repas de midi se termine généralement par une tasse de café noir; mais beaucoup de gens qui «boivent le café» chaque jour disent : «boire un apéritif». «Boire l’apéritif» est, dans la bouche d’un Français, une locution inquiétante, qui trahit des mœurs déplorables. Singulière puissance de l’article qui révèle au moraliste toute la psychologie d’un individu ! (p. 45)

Toute colère n’est pas bonne à dire. Heureusement, ce n’est pas le ton qui domine dans le livre.

 

[Complément du 9 novembre 2024]

En 2022, Cristina Brancaglion a publié un article sur le séjour canadien de Charles Bruneau. Il est particulièrement utile pour comprendre le cadre dans lequel il s’inscrivait — la coopération scientifique francoquébécoise — et pour mesurer sa fortune — jusque dans le Québec des années 1970 — notamment dans les médias.

Bruneau s’était aussi intéressé à la littérature, la française et la locale. Alex Gagnon, dans son étude du littéraire dans le quotidien le Devoir durant la deuxième moitié de l’année 1939, consacre quelques pages à cette question. Il résume ainsi les positions littéraires de Bruneau : «La perfection du style correspond […] à l’effacement maximal de la voix subjective» (p. 226); «Tel qu’il est présenté dans Le Devoir, le discours de Bruneau a valeur de confirmation historique : investi d’une autorité étonnante, doté d’un capital symbolique magnifié et littéralement adulé par le journal, Bruneau est présenté comme un démiurge débarqué de Paris et permettant aux Canadiens français de lever le dernier doute qu’ils avaient encore sur l’existence, la spécificité et la valeur de leur littérature nationale» (p. 227).

Le succès de la tournée de Bruneau a été immédiat et durable.

 

Références

Brancaglion, Cristina, «Un professeur de la Sorbonne au Canada : la mission montréalaise de Charles Bruneau», dans Gerardo Acerenza, Marco Modenesi et Myriam Vien (édit.), Regards croisés sur le Québec et la France, Castello, I libri di Emil, 2022, p. 27-50.

Bruneau, Charles, Grammaire et linguistique. Causeries prononcées aux postes du réseau français de la Société Radio-Canada, Montréal, Éditions Bernard Valiquette, [1940 ?], 154 p. «Avant-propos de L.H.» (Léopold Houlé).

Gagnon, Alex, «Culture écrite et survivance. Les représentations du livre, de la lecture et de la littérature dans Le Devoir», dans Micheline Cambron, Myriam Côté et Alex Gagnon (édit.), les Journaux québécois d’une guerre à l’autre. Deux états de la vie culturelle québécoise au XXe siècle, Québec, Codicille éditeur, coll. «Premières approches», 2018, p. 209-232.

Fil de presse 047

Charles Malo Melançon, logo, mars 2021

Des livres ou des numéros de revues ? De la langue ? Ensemble ? Hop !

Avanzi, Mathieu, avec la complicité d’Alain Rey et Aurore Vincenti, Comme on dit chez nous. Le grand livre du français de nos régions, Paris, Le Robert, 2023. Version augmentée et refondue de l’ouvrage de 2020.

Bailly, Charles, Précis de stylistique. Deuxième édition, Paris, Honoré Champion, coll. «Bibliothèque de grammaire et de linguistique», 71, 2023, 184 p. Édition critique d’Étienne Karabetian.

Brunet, Sylvie et Serge Bernardin, la Grammaire à croquer. Recettes gourmandes pour apprendre la grammaire, Paris, First éditions, 2023, 136 p. Illustrations de Caroline Laguerre.

Ces noms propres devenus noms communs, Niort, Bonhomme de Chemin, 2023, 92 p.

Corbeil, Jean-Pierre, Richard Marcoux et Victor Piché (édit.), Le français en déclin ? Repenser la francophonie québécoise, Montréal, Del Busso éditeur, 2023, 459 p. Ill.

Table des matières

Corela. Cognition, représentation, langage, hors série, 40, 2023. Dossier «Le nom propre en français et en anglais au prisme de plusieurs approches linguistiques», sous la direction de Laurence Vincent-Durroux et Laure Gardelle.

Drummond, Rob, You’re All Talk. Why we are what we speak, Melbourne et Londres, Scribe, 2023, 256 p.

Dumont, Léo, Octave Julien et Stéphane Lamassé (édit.), Histoires de mots. Saisir le passé grâce aux données textuelles, Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. «Homme et société», 2023, 288 p.

Feltin-Palas, Michel, Cultivons la langue française !, Paris, Éditions Héliopoles, 2023, 200 p.

Kamusella, Tomasz, Words in Space and Time : A Historical Atlas of Language Politics in Modern Central Europe, Budapest, Central European University Press, 2021, 308 p.

Langage et société, 180, 2023, 198 p. Dossier «Varia».

Langages, 231, septembre 2023, 160 p. Dossier «Textes et discours face à des questions de santé publique».

Linx. Revue des linguistes de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, 86, 2023. Dossier «La lexicographie en ligne contribue-t-elle à une meilleure description du français ?», sous la direction de Nadine Vincent.

Nouvelle Revue Synergies Canada, 17, 2023. «Perspectives sociolinguistiques variationnistes du français en situation de contact des langues. Mélanges en hommage à Alain Thomas».

Novillo, Thomas-Louis avec Laurent Ruquier, Bon pied bon œil. 150 drôles d’expressions pour amuser la galerie, Paris, Le Robert, 2023.

Pennac, Daniel et Florence Cestac, Les mots sont poilus, Paris, Le Robert, 2023.

Pruvost, Jean, Dictionnaire du vin, de la bière et du champagne. Culturel et anecdotique, Paris, Honoré Champion, coll. «Champion les dictionnaires», 27, 2023, 696 p.

Tourrette, Éric (édit.), les Idées linguistiques des moralistes, Paris, Honoré Champion, coll. «Moralia», 25, 2023, 200 p.

Zanola, Maria Teresa (édit.), le Français de nos jours. Caractère, formes, aspects, Rome, Carocci, coll. «Studi superiori», 2023, 284 p.

Zazie sans fautes. La reine des accords, Paris, Le Robert, 2023.

Accouplements 218

J.-H. Bernard, Manuel de diction. Parlons bien, 1905, p. 9

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

Vinzenz Rohrer est joueur de hockey.

«C’est difficile, toutes les règles pour prononcer les mots. En espagnol, si je vois un mot, je sais comment le prononcer. Mais en français, il y a tellement de règles.» Il cite les mots «chien» et «Autrichien», et clairement, la prononciation nasale lui donne des difficultés. «Ça sonne comme du chinois pour moi ! Je peux rouler les “r”, on le fait en allemand. Mais ce son est difficile. C’est comme le “a” et le “u” deviennent un “o”. Et la dernière lettre d’un mot, est-ce que je la prononce ? Comment suis-je censé le savoir ?» (la Presse+, 9 novembre 2023)

Maria Candea est linguiste.

Pendant longtemps, l’écriture a été dissociée de l’orthographe. On apprenait d’abord à écrire et puis ensuite, éventuellement, à «mettre l’orthographe» en lien avec l’étude du latin et du grec. À l’époque, jusqu’au XIXe-XXe, l’orthographe n’est vraiment pas destinée à tous : c’est une pratique de distinction sociale. Cela a posé beaucoup de problèmes quand, à la fin du XIXe, avec la démocratisation de l’enseignement, il s’est agi d’enseigner à tout le monde quelque chose qui avait justement été inventé pour ne pas être pour tout le monde. On souffre actuellement de cette situation-là dans l’enseignement, par rapport à d’autres langues romanes comme l’espagnol, dont l’orthographe respecte bien davantage la prononciation et non l’étymologie (Ballast, 8 septembre 2017).

Vinzenz Rohrer et Maria Candea disent la même chose.

Fil de presse 045

Charles Malo Melançon, logo, mars 2021

La canicule n’empêche pas de publier des livres sur la langue. Récolte récente ci-dessous.

Amaya Dal Bó, Gisèle, Martín Macías Sorondo, Sabrina Morán, Natalia Prunes et Agostina Weler (édit.), les Langues de l’émancipation. Quelles traductions pour la démocratie ?, Paris, L’Harmattan, coll. «La philosophie en commun», 2023, 190 p.

Cahiers de lexicologie, 122, 2023, 293 p. Dossier «Dictionnaires, ressources lexicales et didactique des langues», sous la direction d’Ophélie Tremblay et Paolo Frassi.

Cassin, Barbara, Plus d’une langue, Paris, Bayard, coll. «Les petites conférences», 2023, 80 p. Réédition.

Durand, Émeline, le Temps de la langue. Sur l’œuvre de Franz Rosenzweig, Paris, Vrin, coll. «Bibliothèque d’histoire de la philosophie», 2023, 296 p.

Galleron, Ioana et Geoffrey Williams (édit.), Dictionnaires et réseaux des lexicographes aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Honoré Champion, coll. «Lexica Mots et dictionnaires», 42, 2023, 270 p.

GLAD ! Revue sur le langage, le genre, les sexualités, 14, 2023. Dossier «Varia».

Goasmat, Grégory, Langue des signes et malaise du sujet, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2023, 410 p. Préface de Jean-Claude Quentel.

Goux, Mathieu et Pascale Mounier (édit.), la Corrélation en diachronie longue (1450-1800). Phrase, texte et discours, Paris, Honoré Champion, coll. «Linguistique historique», 16, 2023, 356 p.

La Ramée, Pierre de, Grammaire (1572), Paris, Classiques Garnier, coll. «Textes de la Renaissance», 40, série «Traités sur la langue française», 3, 2023, 167 p. Édition de Colette Demaizière. Réimpression de l’édition de 2001.

Marcilhac, David et Miguel Rodriguez (édit.), À l’origine des études aréales. Langues et cultures étrangères en Sorbonne, Paris, Sorbonne université presses, 2023, 350 p.

Marouzeau, Jules, la Phrase à verbe être en latin, Paris, Honoré Champion, coll. «Bibliothèque de grammaire et de linguistique», 72, 2023, 514 p. Édition par Jorge Juan Vega y Vega, avec la participation de Jean-Paul Brachet . Suivi de Genèse linguistique du verbe être. Une approche cognitive, par Jorge Juan Vega y Vega.

Minon, Sophie (édit.), Lexonyme. Dictionnaire étymologique et sémantique des anthroponymes grecs antiques. Volume 1. A-E, Genève, Droz, coll. «Hautes études du monde gréco-romain», 2023, 496 p.

Nahon, Peter, les Parlers français des israélites du Midi, Strasbourg, Éditions de linguistique et de philologie, 2023, xii/476 p.

Neologica, 17, 2023, 190 p. Dossier «Néologie et langues régionales», sous la direction de Pascale Erhart et Christophe Rey.

Ponsonnet, Aurore, le Français pour adultes consentants. Un livre aussi instructif que délirant pour réviser les bases du français, Paris, First éditions, 2023, 288 p. Illustrations de Rodolphe Urbs. Préface d’Arnaud Hoedt et Jérôme Piron.

Rapport annuel 2022 de la Commission d’enrichissement de la langue française, Paris, ministère de la Culture, Délégation générale à la langue française et aux langues de France, 2023, 171 p.

Sylvius, Jacques Dubois dit, Introduction à la langue française suivie d’une grammaire (1531), Paris, Classiques Garnier, coll. «Textes de la Renaissance», 22, série «Traités sur la langue française», 1, 2023, 443 p. Traduction et édition critique par Colette Demaizière. Réimpression de l’édition de 1998.

Verhaart, Floris et Laurence Brockliss (édit.), The Latin Language and the Enlightenment, Liverpool, Liverpool University Press, coll. «Oxford University Studies in the Enlightenment», 2023, 440 p. Ill.

Wagner, Jacques, Parler des livres, changer la langue au XVIIIe siècle d’après le Journal encyclopédique de Pierre Rousseau (1756-1785) et le Journal littéraire, des sciences et des arts de l’abbé Grosier (1756-1785), Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2023, 266 p.

Xiyin, Zhou, Philosopher en chinois. À la croisée de la linguistique et de la philosophie avec Chen Jiaying, Paris, Hémisphères / Maisonneuve & Larose, 2023, 464 p.