«[…] si on tend l’oreille, on n’entend rien du tout.»
Nicolas Guay, la Vie secrète du commis comptable, Chez l’auteur, 2016, 115 p., p. 76. Édition numérique.
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
«[…] si on tend l’oreille, on n’entend rien du tout.»
Nicolas Guay, la Vie secrète du commis comptable, Chez l’auteur, 2016, 115 p., p. 76. Édition numérique.

«Grover’s face worked only when it was taut with anger, yelling at someone, usually as close to the other person’s nose as possible. Normally, it looked like an eaten half-grapefruit in a kitchen sink.»
Gregory Mcdonald, Flynn, New York, Avon Books, 1977, 255 p., p. 30.
(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)
La question du genre (gender) occupe l’espace public. Ce ne date pas d’hier.
Florence Degarve, «Genre», dans Pascal Durand (édit.), les Nouveaux Mots du pouvoir. Abécédaire critique, Bruxelles, Aden, 2007, 461 p., p. 251-254.
«Un autre écueil consiste à resignifier “femmes” en disant genre : combien de recherches sur “le genre et la politique” portent-elles en réalité sur “les femmes et la politique” ?» (p. 253)
Mcdonald, Gregory, Fletch and the Widow Bradley, New York, Warner Books, 1981, 285 p.
«How come men are Chairmen and women Chairpersons ?» (p. 177)
Un mot (genre, person) peut (ne pas) cacher un genre.
«Pendant ce temps, les leçons particulières de son professeur peaufinaient son anglais et ses manières. […] C’est ainsi que George part pour Londres avec des souliers usés mais propres et une hâte teintée de dépit» (p. 109-110).
Michael Delisle, «Portage», dans le Palais de la fatigue. Nouvelles, Montréal, Boréal, 2017, 137 p., p. 93-125.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
«Il tendit l’oreille. Il avait justement la bouteille à la main. C’était la dernière gorgée.»
Georges Simenon, les Fantômes du chapelier, Paris, Presses de la Cité, 1986 [1949], 189 p., p. 145.