«J’ai pris Barbe en poche et Charest en grippe» (@desrosiers_j).
(Une définition du zeugme ? Par là.)
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
«J’ai pris Barbe en poche et Charest en grippe» (@desrosiers_j).
(Une définition du zeugme ? Par là.)
Aux Papous dans la tête, sur France Culture, on aime les zeugmes (exemples du 22 janvier 2012, du 15 avril 2012, du 10 juin 2012, du 25 novembre 2012, du 16 décembre 2012 et du 31 mars 2013).
Deux occurrences récentes, l’une parlée, l’autre chantée.
Durant l’émission du 31 mars 2013, Pascal Fioretto parle de la «perte de ses clefs et de ses illusions».
Dans celle du 7 avril, Guy Ciancia chante «En voiture Arthur» de François Caradec :
C’est dans un trou à Charleville
Qu’il a perdu ses illusions
Ses tifs, ses yeux, ses agobilles
On peut dire qu’il a pas eu d’fion
N.B. Qui est ce «il» ? Rimbaud, bien sûr.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
Vue dans le métro de Montréal, le 15 novembre 2012, cette publicité pour les bottes Olang : «Pour les 250 points de vente et courir la chance de gagner une paire de bottes.» Le zeugme, si c’en est un, était-il bien volontaire ? Ne s’agit-il pas plutôt d’une anacoluthe ?
(Une définition du zeugme ? Par là.)
«une voilette qu’elle soulevait avec grâce et deux doigts gantés de blanc» (Jacques A. Bertrand, Des Papous dans la tête, France Culture, livraison du 24 mars 2013).
(Une définition du zeugme ? Par là.)
«It was the first time I saw Opparizio in person. He was a block of a man who somehow appeared as wide as he was tall. The skin on his face had been stretched tight by the scalpel or by years of anger. By the cut of his hair and of his suit, he looked like money.»
Michael Connelly, The Fifth Witness. A Lincoln Lawyer Novel, New York, Little, Brown and Company, 2011. Édition numérique.
(Une définition du zeugme ? Par là.)