Les zeugmes du dimanche matin et de Robert Melançon

Robert Melançon, le Paradis des apparences, 2004, couverture

«L’étendue que déploie le printemps,
S’étale dans le parc et dans la mémoire,
Sous les pas et sous le crâne — verte.

On marche dans la rue que le soleil
Repeuple de promeneurs et dans l’idée
Qu’on se forme d’une rue en avril.

On passe à tout instant de la chambre
Qu’on édifie de souvenirs vrais ou faux,
À l’entassement des faits minuscules

Dont se fabrique chaque instant : le va-et-vient
Des voitures, le vent, le vol des oiseaux,
Qui ne porte d’augure que si on y tient.»

Robert Melançon, le Paradis des apparences. Essai de poèmes réalistes, Montréal, Éditions du Noroît, 2004, 144 p., p. 62

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Les zeugmes du dimanche matin et de Fabrizio Bucella

Fabrizio Bucella, Pourquoi boit-on du vin ?, éd. de 2021, couverture

«En effet, les membres du jury mettent une note sur dix en plus du cœur à l’ouvrage» (p. 132).

«Les Carmes Haut-Brion, famille Pichet, sortent de leur poche Philippe Starck et le chéquier» (p. 207).

«Très vite, l’ensemble de l’aristocratie bordelaise mettra la main au portefeuille et la pioche dans la terre» (p. 216).

«Après avoir réalisé le tour des vignobles et de la question, l’auteur n’a pas trouvé l’oracle […]» (p. 263).

Fabrizio Bucella, Pourquoi boit-on du vin ? Une enquête insolite et palpitante du prof. Fabrizio Bucella, Malakof, Ekho, 2021, 286 p. Ill. Édition originale : 2019. Préface d’Alexandre Abellan.

 

P.-S.—Vous ne connaissez pas le professeur Bucella, ses «Salukes !» et sa passion du zeugme ? Vous devriez. Commencez par ici.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)