L’oreille tendue de… Gustave Flaubert

Gustave Flaubert, l’Éducation sentimentale, éd. de 1961, couverture

«Mme Arnoux se réveilla. L’aboiement du chien continuait. Elle tendit l’oreille. Cela partait de la chambre de son fils. Elle s’y précipita pieds nus. C’était l’enfant lui-même qui toussait.»

Gustave Flaubert, l’Éducation sentimentale. Histoire d’un jeune homme, introduction, notes et relevé de variantes par Édouard Maynial, Paris, Classiques Garnier, 1961, xii/473 p., p. 281. Édition originale : 1869.

L’oreille tendue de… Arnaldur Indridason

Arnaldur Indridason, le Lagon noir, 2016, couverture

«Désormais accoutumé à la pénombre. Il avança dans la pièce qu’il supposait être la salle à manger et qui donnait sur le jardin, à ce qu’il avait vu lors de sa dernière visite. Il appela à nouveau Rasmus en haussant la voix, puis resta un long moment immobile, tendant l’oreille, mais il n’obtint en guise de réponse qu’un profond silence.»

Arnaldur Indridason, le Lagon noir, traduction d’Éric Boury, Paris, Métailié, coll. «Métailié noir. Bibliothèque nordique», 2016, 317 p., p. 301. Édition originale : 2014.

Le niveau baisse ! (Antiquité)

«Pour se consoler de ton absence, Virgile, ils ont trois poètes : Commodien, Prudence et Fortunat qui naquirent tous trois en des jours ténébreux où l’on ne savait plus ni la prosodie ni la grammaire.»

Source : Anatole France, l’Île des Pingouins, dans Œuvres, édition établie, présentée et annotée par Marie-Claire Bancquart, Paris, Gallimard, coll. «Bibliothèque de la Pléiade», 406, 1994, tome IV, p. 1-248, p. 98. Édition originale : 1908.

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture