(À l’occasion, tout à fait bénévolement, l’Oreille tendue essaie de soigner des phrases malades. C’est cela, la «Clinique des phrases».)
Soit la phrase suivante (elle ouvre la section de la Presse+ de ce matin consacrée au sport) :
Forcé au rôle de spectateur depuis la mi-janvier en raison de symptômes liés à une commotion cérébrale, Pierre-Alexandre Parenteau se dit prêt à reprendre le collier, lui qui a raté les 18 derniers duels de son équipe.
Si l’ailier droit des Canadiens de Montréal — c’est du hockey — a les symptômes d’une commotion cérébrale, il doit bien avoir une commotion cérébrale, non ?
Pourquoi, alors, ne pas écrire ceci ?
Forcé au rôle de spectateur depuis la mi-janvier en raison d’une commotion cérébrale, Pierre-Alexandre Parenteau se dit prêt à reprendre le collier, lui qui a raté les 18 derniers duels de son équipe.
À votre service.
[Complément du 2 janvier 2017]
Rebelote dans la Presse+ du jour : «Selon Sportsnet, Shaw souffrirait encore de symptômes de commotion cérébrale et ne serait pas près d’un retour.» Donc : «Selon Sportsnet, Shaw souffrirait encore d’une commotion cérébrale et ne serait pas près d’un retour.»