(Une définition du zeugme ? Par là.)
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Synonymie sportivoquébécoise
Dans les médias sportifs québécois, on hésite parfois à dire d’un athlète qu’il est petit. On dira alors qu’il est diminutif.
L’illustration ci-dessus évoque un «diminutif quart-arrière» — c’est du football. Autre exemple : «Le bouillant et diminutif [Earl] Weaver [c’est du baseball] valait souvent le prix d’entrée à lui seul» (le Devoir, 22 janvier 2013, p. B6).
Si l’Oreille tendue se mettait en tête — elle ne le fera pas — de retrouver l’origine de ce synonyme supposé, elle commencerait par se pencher sur les œuvres complètes de Rodger Brulotte. Qui ne se souvient des innombrables diminutifs joueurs d’arrêt-court — c’est encore du baseball — dont il a commenté les moindres gestes au fil des ans ?
[Complément du 20 mai 2021]
Cet emploi de diminutif est plus ancien que ne le croyait l’Oreille. C’est ce qu’atteste une caricature, tombée par hasard sous ses yeux, signée Paul St-Jean et parue dans le journal la Patrie du 4 février 1945 (p. 75). Elmer Lach, le coéquipier de Toe Blake et de Maurice Richard — c’est du hockey —, serait «le meilleur centre de la N.H.L. [National Hockey League; Ligue nationale de hockey], prouvant que le joueur diminutif a encore une “grande place” dans notre jeu national».
Mises à jour du mardi d’octobre
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L’oreille tendue de… Yvon Lambert et Guy Lapointe
«La scène se passe dans une petite taverne située près du camp d’entraînement des Canadiens, qui se tient à Kentville, en Nouvelle-Écosse, à l’automne 1971. Tendant l’oreille vers la table voisine, nos deux moineaux [Yvon Lambert et Guy Lapointe] entendent Henri Richard lancer à un autre joueur, assis avec lui, “qu’une jeune recrue qui n’est pas capable de se taper cinq-six bières par jour n’a pas sa place dans le club”.»
Denis Richard, en collaboration avec Léandre Normand, Henri Richard. La légende aux 11 coupes Stanley, Montréal, Éditions de l’Homme, 2020, 234 p., p. 209. Préface de Ronald Corey. Avant-propos de Léandre Normand.