From a friend. Three main words, three meanings:
"être beau en tabarnak"
"être un beau tabarnak"
"être en beau tabarnak"— Les Perreaux (@perreaux) June 19, 2018
L’Oreille tendue l’a dit et répété : elle aime beaucoup sacrer, et sacrer beaucoup. Elle a un faible, dans son répertoire de jurons, pour tabarnak (voir ici et là).
Pourquoi ? À cause de la variété de ses usages. Prenez le tweet ci-dessus.
«Être beau en tabarnak», c’est être vraiment très beau.
«Être en beau tabarnak», c’est être fâché superlativement.
«Être un beau tabarnak», c’est être quelqu’un qu’on souhaiterait ne jamais être.
Quatre mots, pour trois sens, selon l’ordre dans lequel on les emploie.
Que demander de mieux ?
[Complément du jour]
Des sources journalistiques généralement bien informées indiquent à l’Oreille que l’ami cité dans le tweet («a friend») serait Bryan Villeneuve. Rendons à César ce qui est à César : merci.