Du sport et de la culture politique

«Maîtres chez nous», slogan électoral, 1962

Pendant les élections de 1962, Jean Lesage, le chef du Parti libéral du Québec et le premier ministre de la province, prononce un discours célèbre, dans lequel il utilise l’expression «Maîtres chez nous». Cette expression en est venue à incarner ce qu’on appelle aujourd’hui la Révolution tranquille.

Première page du cahier Sports de la Presse du 22 février, à la suite d’une (autre) défaite des Canadiens de Montréal — c’est du hockey : «Maîtrisés chez nous.»

À la Presse, on connaît ses classiques politiques.

C’était donc ça !

Lu dans le Devoir du 17 février 2012 : «Le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, défend sa décision de mettre les drapeaux en berne demain pour les funérailles de Whitney Houston à Newark, alors que certains estiment que la chanteuse, connue pour ses problèmes de consommation, ne mérite pas un tel hommage» (p. B5).

C’est dit : la star dépensait trop (ou pas assez). N’avait-elle pas des «problèmes de consommation» ?

Enfin, la vérité sort.

Extraterritorialité lavalloise ?

On peut faire toutes sortes de choses à Laval. Y habiter un «condominium urbain». S’y souvenir de la définition du palindrome. Y acheter des enfants. Y chanter en chœur avec tout le monde.

On peut aussi s’y soustraire à la loi québécoise sur la langue d’affichage. Ce samedi, un panneau en bordure de l’autoroute des Laurentides : «Modern Luxury. Celebrity Cruises.» Uniquement en anglais.

Laval, une société distincte ?

La totale

L’Oreille tendue écrivait, le 27 janvier 2011, que l’adjectif ultime semblait être en lice pour remplacer extrême (c’est ici).

À la Presse, on l’a bien vu. Le quotidien titrait, le 13 février 2012 : «Véhicules ultimes pour skieurs extrêmes» (cahier Affaires, p. 14).

Tout est dans tout, et réciproquement.