L’écrivain états-unien Philip Roth vient de mourir.
Lisez la Tache.
Relisez The Great American Novel.
Appréciez ses allitérations.
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
L’écrivain états-unien Philip Roth vient de mourir.
Lisez la Tache.
Relisez The Great American Novel.
Appréciez ses allitérations.
La première partie du périple de l’Oreille tendue a été parisienne et normande. La seconde — pas la deuxième, malheureusement — sera strictement parisienne.
19 novembre 2016
Place Saint-Sulpice
Neige sur la Lutèce d’antan.
Quais de la Seine, rive gauche
Notre-Dame est un des monuments de l’architecture religieuse française.
Quais de la Seine, rive gauche
Premier article d’une liste de vœux pour Paris. Faire disparaître la tour Montparnasse, pas la gare. (L’Oreille tendue sait qu’elle se répète.)
Quais de Seine, rive droite
C’est aussi cela la mondialisation.
Quais de Seine, rive droite
Voir passer un bus qui vous emmène gratuitement de Paris chez Ikea. Avoir une pensée pour Nicolas Dickner.
Rue Jacques-Cœur
Si l’Oreille tendue comprend bien, on fabrique des grilled cheese à Paris. Est-ce à dire qu’ils sont urbains ?
Rue Castex
Un demi-Castex-et-Surer.
Devant le Bazar de l’hôtel de ville
Un mendiant sollicite les passants à distance : sa sébile cartonnée est accrochée au bout d’une canne à pêche. Pour le dire en bourdieusien : voilà quelqu’un qui a parfaitement assimilé la logique de la distinction. Il mendie, mais pas comme tout le monde. On peut imaginer qu’il espère sortir du lot et tirer une plus-value de sa singularité. Cela reste à démontrer. (L’Oreille a le vague sentiment que ce mendiant est là depuis quelques années. La mémoire n’est plus ce qu’elle était.)
À l’hôtel
Lisant à distance un journal montréalais, l’Oreille tendue, qui a consacré une partie de sa thèse de doctorat aux lettres de Diderot à Sophie Volland, découvre qu’Alexandre Jardin recommande la lecture de ces lettres. Que doit-elle désormais penser d’elle-même ?
20 novembre 2016
Tour Eiffel
L’art de l’égoportrait.
Musée du Quai de Branly-Jacques Chirac
Un peu par hasard, l’Oreille visite l’exposition The Color Line. Les artistes africains-américains et la ségrégation. Objectif de l’entreprise ?
Quel rôle a joué l’art dans la quête d’égalité et d’affirmation de l’identité noire dans l’Amérique de la Ségrégation ? L’exposition rend hommage aux artistes et penseurs africains-américains qui ont contribué, durant près d’un siècle et demi de luttes, à estomper cette «ligne de couleur» discriminatoire.
L’Oreille, qui s’attendait à y trouver ses amis Jackie Robinson — c’est du baseball — et Ella Fitzgerald — c’est du jazz —, n’a pas été déçue. Le premier est photographié en compagnie de Branch Rickey. De la seconde, on peut voir un portrait, par Beauford Delaney (1968), que l’Oreille ne connaissait pas.
Il y avait bien plus important et bouleversant, notamment des images de lynchage.
Puis, juste avant de sortir, un exemplaire de la traduction française de Between the World and Me (2015) de Ta-Nehisi Coates, livre qu’admire l’Oreille tendue.
Rue de la Gaieté
Donner quelques pièces à la famille de quatre personnes qui dort sur le trottoir et mesurer l’inanité de ce geste.
21 novembre 2016
Avenue du Maine
L’Oreille aurait attendu un bar à cigares.
Grand Palais
Vue tout à l’heure la riche exposition Hergé. Il y a le bédéiste, évidemment, mais aussi l’amateur d’art contemporain et, surtout — découverte pour l’Oreille —, l’illustrateur publicitaire. En plus, le père de Tintin aimait Ella Fitzgerald.
P.-S. — Un mur est fait des éditions de Tintin dans d’autres langues que le français. Heureusement, l’album «en québécois» ne paraît y être. Heureusement.
Rue du Vieux-Colombier
L’Oreille découvre l’expression à l’ouest : «Être à l’ouest, déphasé, complètement désorienté, déboussolé», dit le Petit Robert (édition numérique de 2014). En son premier sens («déphasé»), elle pourrait évoquer le champ gauche prisé au Québec.
22 novembre 2016
L’Oreille ne croit pas en l’idée d’une subversion en art. Encore moins quand la subversion est publicisée par la Monnaie de Paris.
Références
Coates, Ta-Nehisi, Between the World and Me, New York, Spiegel & Grau, 2015, 152 p. Ill.
Melançon, Benoît, Diderot épistolier. Contribution à une poétique de la lettre familière au XVIIIe siècle, Montréal, Fides, 1996, viii/501 p. Préface de Roland Mortier. https://doi.org/1866/11382
Que peut la littérature devant l’horreur ? En janvier dernier, au moment des attaques contre Charlie hebdo, le nom de Voltaire était partout.
Depuis les attentats d’hier à Paris, on fait appel à Kessel, à Hugo, à Aragon, à Éluard, à Dylan Thomas, à bien d’autres encore.
La littérature est utile.
Le Bataclan c 1 réplique de pagode chinoise. Elle est située bd Voltaire, et porte le nom d'1 opérette: 3 symboles. pic.twitter.com/FmWBbAmzKa
— Kizumbas (@Kizumbas) November 14, 2015
[Complément du jour]
Quelques exemples.
"From fanaticism to barbarism is only one step." — Denis Diderot. Essai sur le Mérite de la Vertu (1745)#PrayForParis
— Lena Canento Fialho (@leni_fialho) November 14, 2015
https://twitter.com/Declaracion/status/665020796771921920
#ParisAttacks
« Rien n'est plus dangeureux que lorsque l'ignorance et l'intolérance sont armées de pouvoir » (J-J Rousseau)— Zakaria SORE (@SOREFils) November 14, 2015
"Il n'y a qu'un pas du fanatisme à la barbarie"
– Diderot— Ariel Palacios (@arielpalacios) November 14, 2015
Si juste….. pic.twitter.com/Rxj6RtMPR5
— Nicole Masson (@NGCMasson) November 14, 2015
Fanatisme : relire d'urgence le dictionnaire philosophique de Voltaire. C'était en 1764 et rien n'a bougé !… https://t.co/TihQMLvxZ9
— Cultimots (@Cultimots) November 14, 2015
"Le fanatisme est un monstre qui ose se dire le fils de la religion"
Voltaire #PrayForParis ?Demain sortie du clip #CommeJamais ??
— Bodytime (@BodytimeXpress) November 14, 2015
" La tolérance n'a jamais excité de guerre civile ; l'intolérance a couvert la terre de carnage."
Voltaire Traité sur la tolérance— Pascal Beuvelet (@Pascal_Beuvelet) November 14, 2015
https://twitter.com/GSourdot/status/665594028210155521
“Contre l’idée de violence, la violence de l’idée”. Voltaire (París, 1694-1778)
— antoni batista (@antonibatistav) November 14, 2015
"Meme la nuit la plus sombre prendra fin, et le soleil se levera…" (Victor Hugo) #ParisAttacks #love2all
— Murtmct (@cheebsmc) November 14, 2015
" La tolérance n'a jamais excité de guerre civile ; l'intolérance a couvert la terre de carnage."
Voltaire Traité sur la tolérance— Pascal Beuvelet (@Pascal_Beuvelet) November 14, 2015
Tout dogme est ridicule, funeste; toute contrainte sur le dogme est abominable. Ordonner de croire est absurde. – Voltaire #laïcité #Paris
— David_Tournier (@David_Tournier) November 14, 2015
Les larmes aux yeux en lisant Victor Hugo. C'est ce pays là, qui mérite d'être défendu. pic.twitter.com/ZXHjE35Ax4
— LehmannBro, Esq. ???? (@LehmannBro) November 14, 2015
“Les souvenirs sont nos forces. Qd la nuit essaie de revenir, il faut allumer les grandes dates, comme on allume des flambeaux" Victor Hugo
— guepier92 ??????? (@guepier92) November 14, 2015
https://twitter.com/marievallieres/status/665401553411563522
"Au XXe siècle, il y aura une nation extraordinaire […] Cette nation aura pour capitale Paris ; elle s’appellera l’Humanité" Victor Hugo
— Adrien Rohard (@AdrienRohard) November 14, 2015
https://twitter.com/ryan_marsh/status/665593657777631232
“(…) Et de l’union des libertés dans la fraternité des peuples naîtra la sympathie des âmes" Victor Hugo pic.twitter.com/HwxfHnuDVc
— PaginaDosRTVE (@PaginaDosRTVE) November 14, 2015
"La guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas"
Paul Valery.— Sam (@Samparlebien) November 14, 2015
Liberté
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom
P. Éluard – 1942#universitedebout— Yvan Boude (@YBoude) November 14, 2015
https://twitter.com/RemiMathis/status/665495224286752768
«Arrachez-moi le cœur vous y verrez Paris».
Louis Aragon— Normand Baillargeon (@nb58) November 14, 2015
The purpose of the writer is to keep civilization from destroying itself.
BERNARD MALAMUD#amwriting #literature pic.twitter.com/qH4jopiro3— Jon Winokur (@AdviceToWriters) November 6, 2015
Pensées pour Paris : Dylan Thomas : Et la mort n'aura point d'empire / And death shall have no dominion https://t.co/RtubmRiWEA via @L_E_M
— LionelEdouard Martin (@L_E_M) November 14, 2015
[Complément du 15 novembre 2015]
Et d’autres.
La poésie permet de se lever chaque matin malgré la blessure
Gabriel Okoundji (poète congolais)— Serge Marcel Roche (@Chemintournant) November 15, 2015
http://twitter.com/Landdry/status/665462459298390017
1/3."Car il y a quelque chose de plus fort que la mort : c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants et la transmission
— La Folie XVIIIe (@Folie_XVIIIeme) November 15, 2015
2/3. à ceux qui ne sont pas encore, du nom, de la gloire, de la puissance et de l’allégresse de ceux qui ne sont plus, mais qui vivent à
— La Folie XVIIIe (@Folie_XVIIIeme) November 15, 2015
3/3. jamais dans l’esprit et dans le cœur de ceux qui se souviennent."
Jean d'Ormesson, discours de réception à l'Académie française, 1974.— La Folie XVIIIe (@Folie_XVIIIeme) November 15, 2015
"Rien n’est ni fort ni le feu ni la foudre
Que mon Paris défiant les dangers"
Aragon— Cousinsdepersonne (@noncousins) November 15, 2015
"La violence est injuste d'où qu'elle vienne." – Jean-Paul Sartre#ParisAttacks pic.twitter.com/94zKgYPQNl
— David Castillo. (@DCastilloart) November 14, 2015
« … Tu viendras, tu viendras, je t'aime » « Les réparties de Nina », poème de Rimbaud lu par Georges Claisse #Paix https://t.co/5ONwRge6yc
— France Culture (@franceculture) November 15, 2015
"…Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain : Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie"J.Bonnaffé lit Ronsard https://t.co/WLw5ekMw6c
— France Culture (@franceculture) November 14, 2015
https://twitter.com/Spartitude/status/665334379384733698
https://twitter.com/AdrienBellenger/status/665625721528782849
https://twitter.com/JulienLefortF/status/665617640610594816
Sur le point de faire cette lecture que j'imaginais légère, je cherche une caution morale. Celle-là n'est pas mal. pic.twitter.com/RFvrnIZxXD
— Didier da Silva (@didierda) November 14, 2015
RT @HG_Wells “Notre vraie nationalité est l'humanité.”
— Ferocias Ferocias (@ferocias) November 15, 2015
"Les grands attentats n'ont jamais été commis que par des fanatiques aveuglés" – Diderot, 'Avertissement t. 8', #encyclopédie
— Glenn Roe (@glennhroe) November 15, 2015
[Complément du 16 novembre 2015]
Et ça continue.
RIP Goscinny ! pic.twitter.com/CU1R651EHc
— Dominique Dupagne (@DDupagne) November 16, 2015
"Je lis Orwell, relis Hugo et Michelet. Un livre ou le peuple est le héros." Ariane Mnouchkine @francemusique pic.twitter.com/2qtQWDtYjO
— marc voinchet (@mvoinchet) November 16, 2015
https://twitter.com/trudeau_michel/status/666048771848056833
"Ce n’est pas le doute qui rend fou, c’est la certitude."
Nietzsche— Fabrice Luchini (@LuchiniFan) November 15, 2015
« Partout où vous allez pour le reste de votre vie, il reste avec vous, car Paris est une fête mobile.» E. Hemingway pic.twitter.com/RSfHAhGiUd
— William Chevillon (@ChevillonW) November 15, 2015
Directive de la rentrée… pic.twitter.com/KrrYsGUAvh
— Muriel (@mumu13110) September 1, 2015
"Le pessimisme de la raison oblige à l'optimisme de la volonté" (Gramsci), dessin d'André ? https://t.co/J5MhfPrhNe pic.twitter.com/SvxRYISNaX
— Hélène Delye (@helenedelye) November 16, 2015
"Je suis né pour te connaître. Pour te nommer. #Liberté." Paul Eluard,1942 – #Paix pic.twitter.com/Z9CcxqkoRQ
— Le Mémorial de Caen (@CaenMemorial) November 16, 2015
"L’ennemi est con, il croit que c’est nous l’ennemi alors que c’est lui."
Pierre Desproges (1939-1988) pic.twitter.com/0edQ2i3hxk— David Coquille (@DavidLaMars) November 20, 2014
http://twitter.com/EmileFZola/status/666326949174730753
Those who can make you believe absurdities can make you commit atrocities. – Voltaire
— Zdenka Pregelj (@CountessBezuhov) November 16, 2015
«Ne mettez jamais en doute le courage des Français, ce sont eux qui ont découvert que les escargots étaient comestibles.» — Voltaire
— Éris (@Eris_Lepoil) January 13, 2015
Citation du jour "Ne doutez jamais du courage des Français, ce sont eux qui ont decouvert que les escargots etaient comestibles" Doug Larson
— Olivier Bailly (@OlivierBaillyEU) November 16, 2015
[Complément du 20 novembre]
Et une dernière fournée.
http://twitter.com/LeGrosRaTt/status/666473735940087808
http://twitter.com/FreddyAbon/status/665881423279235076
http://twitter.com/FreddyAbon/status/666500550444326912
« The sun also rises »
— Roxou (@LaDameAuChapal) November 17, 2015
« Vouloir toujours ; c'est le fait de Paris »
de Victor Hugo.— Carole THIAUDIÈRE (@Reliseznous) November 17, 2015
http://twitter.com/carolinacarnier/status/666977010821001216
http://twitter.com/carolinacarnier/status/666977069268656128
[Complément du 6 janvier 2016]
Dans la Presse+ du jour, Rima Elkouri confie à ses lecteurs le souvenir suivant :
«And now, as a first-place winner at the science fair, he’d won a three-foot-tall silver-plated Winged Victory and the admiration of his father.»
Jonathan Franzen, The Corrections. A Novel, Toronto, HarperCollins, 2001, 567 p., p. 35.
P.-S. — Ce n’est pas la première fois qu’un zeugme se rencontre dans ce roman.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
«Les Canadiens encore champions
Pis les Rangers en dernier»
Les Jérolas, «La chanson du hockey», 1960
Troisième match ce soir de la finale d’association — celle de l’est — entre les Canadiens de Montréal et les Rangers de New York — c’est du hockey. Que lire qui concerne les deux organisations ?
Il faut commencer par le récit, signé William Faulkner, de son premier match de hockey, au Madison Square Garden, entre le Bleu-blanc-rouge et les Blue Shirts, en 1955, à la demande de Sports Illustrated. Faulkner est frappé par la rapidité du jeu et par sa grâce, et par son insaisissable logique. De la masse des joueurs, il ne distingue que trois physionomies : Bernard Geoffrion, en garçon précoce; Edgar Laprade, en bon et élégant vétéran; Maurice Richard, le mythique ailier droit des Canadiens. Comment perçoit-il ce dernier ? Les trois joueurs sont d’abord saisis ensemble, et Faulkner souligne leur fluidité et leur vitesse : ils sont «as fluid and fast and effortless as rapier thrusts or lightning». Plus particulièrement, Richard lui apparaît «with something of the passionate glittering fatal alien quality of snakes». La passion y est («passionate»), la lumière («lightning», «glittering»), le danger («rapier thrusts»), voire la mort («fatal»). Mais il y a aussi quelque chose («something») d’étranger en Richard («alien»), et ce quelque chose fait penser aux serpents («snakes»). Il faut être un prix Nobel de littérature comme Faulkner pour enchaîner de pareils qualificatifs et arriver à une image à ce point déconcertante; il faut être un grand romancier si l’on veut se tenir à l’écart des images et des comparaisons toutes faites de la prose sportive.
Le match des étoiles de François Gravel (1996) est le roman le plus fin sur Maurice Richard. Dans ce court texte où les gloires du passé reviennent, le temps d’un match, affronter celles d’aujourd’hui, il est facile de discerner l’ex-numéro 9 : «Quiconque a déjà croisé le regard de Maurice Richard quand il est fâché sait à quel point le spectacle est impressionnant» (p. 44-45); «Ce n’était pas du feu qu’il avait dans les yeux, mais de véritables volcans en éruption» (p. 67). Ce match fantastique se déroule à New York.
Pour rester dans la littérature jeunesse, on se souviendra que les matchs de Compte à rebours à Times Square de Roy MacGregor (2000) se déroulent au Madison Square Garden.
Avant de jouer pour les Rangers de New York, Rick Nash portait les couleurs des Blue Jackets de Columbus. C’est sous cet uniforme qu’on le retrouve dans la Ballade de Nicolas Jones (2010), de Patrick Roy (non, pas le gardien de but), un roman où le hockey est très subtilement tressé au tissu narratif. Leitmotiv ? Le narrateur a «le blues de Rick Nash». (Pas les partisans des Canadiens ces jours-ci.)
Plus banalement, on peut lire des livres sur des joueurs qui ont porté les couleurs des deux équipes : Bernard Geoffrion (Geoffrion et Fischler, 1997), Doug Harvey (Brown, 2002), Guy Lafleur (Saint-Cyr, 2002; Santerre, 2009; Ouin et Pratte, 2010; Pelletier, 2013; Tremblay, 2013), Jacques Plante (O’Brien et Plante, 1972; Plante, 1996; Leonetti, 2004; Denault, 2009) et Gump Worsley (Worsley et Moriarty, 1975).
P.-S. — Le passage sur William Faulkner est repris par l’Oreille tendue de son ouvrage intitulé les Yeux de Maurice Richard (2006).
Références
Brown, William, Doug. The Doug Harvey Story, Montréal, Véhicule Press, 2002, 288 p. Ill.
Denault, Todd, Jacques Plante. The Man who Changed the Face of Hockey, Toronto, McClelland & Stewart, 2009, 326 p. Ill. Foreword by Jean Béliveau; Jacques Plante. L’homme qui a changé la face du hockey, Montréal, Éditions de l’Homme, 2009, 448 p. Ill. Traduction de Serge Rivest, avec la collaboration de Claude Papineau et Guy Rivest. Préface de Jean Béliveau.
Faulkner, William, «An Innocent at Rinkside», Sports Illustrated, 2, 4, 24 janvier 1955, p. 14-15. Repris dans Bryant Urstadt (édit.), The Greatest Hockey Stories Ever Told. The Finest Writers on Ice, Guilfdord, The Lyons Press, 2004 et 2006, p. 121-124. Il existe une version différente de ce texte, établie sur un tapuscrit. Elle est publiée dans William Faulkner, Essays, Speeches & Public Letters, édition de James B. Meriwether, Londres, Chatto & Windus, 1967 (1965), p. 48-51 et dans Robert J. Higgs et Neil D. Isaacs (édit.), The Sporting Spirit. Athletes in Literature and Life, New York, Harcourt Brace Jovanovich, 1977, p. 164-166. Elle a été traduite sous le titre «Réflexions d’un profane au bord de la patinoire», dans William Faulkner, Essais, discours et lettres ouvertes, ouvrage établi par James Meriwether et traduit de l’anglais par J. et L. Bréant, Paris, Gallimard, coll. «Du monde entier», 1969, p. 67-71.
Geoffrion, Bernard et Stan Fischler, Boum Boum. The Life and Times of Bernard Geoffrion, Toronto, McGraw-Hill Ryerson Limited, 1997, xiii/271 p. Ill.; Boum Boum Geoffrion, Montréal, Éditions de l’Homme, 1996, 365 p. Ill. Traduction de Jacques Vaillancourt.
Gravel, François, le Match des étoiles, Montréal, Québec/Amérique jeunesse, coll. «Gulliver», 66, 1996, 93 p. Préface de Maurice Richard.
Leonetti, Mike, The Goalie Mask, Vancouver, Raincoast Books, 2004, s.p. Illustrations de Shayne Letain; le Gardien masqué, Markham, Scholastic, 2004, s.p. Illustrations de Shayne Letain. Traduction de Louise Binette.
MacGregor, Roy, Compte à rebours à Times Square, Montréal, Boréal, coll. «Carcajous», 9, 2005, 162 p. Traduction de Marie-Josée Brière. Édition originale : 2000.
Melançon, Benoît, les Yeux de Maurice Richard. Une histoire culturelle, Montréal, Fides, 2006, 279 p. 18 illustrations en couleurs; 24 illustrations en noir et blanc. Nouvelle édition, revue et augmentée : Montréal, Fides, 2008, 312 p. 18 illustrations en couleurs; 24 illustrations en noir et blanc. Préface d’Antoine Del Busso. Traduction : The Rocket. A Cultural History of Maurice Richard, Vancouver, Toronto et Berkeley, Greystone Books, D&M Publishers Inc., 2009, 304 p. 26 illustrations en couleurs; 27 illustrations en noir et blanc. Traduction de Fred A. Reed. Préface de Roy MacGregor. Postface de Jean Béliveau. Édition de poche : Montréal, Fides, coll. «Biblio-Fides», 2012, 312 p. 42 illustrations en noir et blanc. Préface de Guylaine Girard.
O’Brien, Andy, with Jacques Plante, The Jacques Plante Story, Toronto, McGraw-Hill Ryerson, 1972, 161 p. Ill.
Ouin, Christine et Louise Pratte, Guy Lafleur, Saint-Bruno-de-Montarville, Éditions Goélette, coll. «Minibios», 2010, 71 p. Ill.
Pelletier, Pierre-Yvon, Guy Lafleur, la légende. L’album photo du démon blond, Montréal, Editions de l’Homme, 2013, 206 p. Ill.
Plante, Raymond, Jacques Plante. Derrière le masque, Montréal, XYZ éditeur, coll. «Les grandes figures», 9, 1996, 221 p. Ill.
Roy, Patrick, la Ballade de Nicolas Jones. Roman, Montréal, Le Quartanier, coll. «Polygraphe», 01, 2010, 220 p.
Saint-Cyr, Yves, Guy Lafleur. Le dernier des vrais !, Montréal, Éditions Trait d’union, 2002, 149 p. Ill. Préface de Guy Lafleur.
Santerre, David, Guy Lafleur. Gloire et persécution, New York, Montréal et Paris, Éditions Transit Média, coll. «À découvert», 2009, 220 p. Ouvrage établi sous la direction de Stéphane Berthomet.
Tremblay, Yves, Guy Lafleur. L’homme qui a soulevé nos passions, Brossard, Un monde différent, 2013, 208 p. Ill. Préface de Guy Lafleur.
Worsley, Gump, with Tim Moriarty, They Call Me Gump, New York, Dodd, Mead, 1975, xii/176 p. Ill.