Le rescapé

Arthur Buies selon Albert Chartier dans Séraphin illustré

«Mon ambition était d’étonner mes contemporains par mon style»
(Arthur Buies, Chroniques canadiennes).

Le 18 février 1994, l’Oreille tendue assistait à la soutenance de thèse de son ami Rainier Grutman. Elle souhaitait alors que cette soutenance permette de «fermer» le XIXe siècle québécois. Elle n’a malheureusement pas été entendue.

Pourquoi ce jugement que des esprits pressés pourraient juger péremptoire ? C’est que l’Oreille considère qu’on ne peut rescaper de cette période littéraire qu’un auteur, et un seul, l’essayiste Arthur Buies.

Voilà pourquoi elle se réjouit de découvrir, dans le plus récent numéro de la revue Liberté (304, été 2014), un dossier consacré à l’écrivain dans la rubrique «Rétroviseur». Introduit par Julien Lefort-Favreau («L’indépendance de la parole», p. 65), ce dossier contient des textes d’Élisabeth Nardout-Lafarge («Desesperanza», p. 66-67), Michel Vézina («Un père rimouskois», p. 67-68) et Martine-Emmanuelle Lapointe («Penser avec Buies», p. 68-69). De la belle ouvrage.

 

[Complément du 31 janvier 2016]

Les textes du dossier de Liberté paru en 2014 sont désormais disponibles ici, certains en version intégrale, d’autres par extraits.

La même revue a consacré un dossier à «Arthur Buies notre contemporain» (numéro 282) en novembre 2008. Les articles sont .

 

[Complément du 3 février 2016]

Dans une «Libre opinion» parue dans le Devoir du 29 janvier, «Les pays d’en haut ou la nouvelle victoire du père Grignon», Jonathan Livernois rejoint le jugement de l’Oreille : Arthur Buies est le «meilleur écrivain du XIXe siècle canadien-français» (p. A8).

 

Illustration : Albert Chartier, dans Claude-Henri Grignon et Albert Chartier, Séraphin illustré, Montréal, Les 400 coups, 2010, 263 p., p. 139. Préface de Pierre Grignon. Dossier de Michel Viau.

 

Liberté, 304, couverture

Lectures du troisième tour

The New Yorker, 8 février 1958, couverture

«Les Canadiens encore champions
Pis les Rangers en dernier»
Les Jérolas, «La chanson du hockey», 1960

Troisième match ce soir de la finale d’association — celle de l’est — entre les Canadiens de Montréal et les Rangers de New York — c’est du hockey. Que lire qui concerne les deux organisations ?

Il faut commencer par le récit, signé William Faulkner, de son premier match de hockey, au Madison Square Garden, entre le Bleu-blanc-rouge et les Blue Shirts, en 1955, à la demande de Sports Illustrated. Faulkner est frappé par la rapidité du jeu et par sa grâce, et par son insaisissable logique. De la masse des joueurs, il ne distingue que trois physionomies : Bernard Geoffrion, en garçon précoce; Edgar Laprade, en bon et élégant vétéran; Maurice Richard, le mythique ailier droit des Canadiens. Comment perçoit-il ce dernier ? Les trois joueurs sont d’abord saisis ensemble, et Faulkner souligne leur fluidité et leur vitesse : ils sont «as fluid and fast and effortless as rapier thrusts or lightning». Plus particulièrement, Richard lui apparaît «with something of the passionate glittering fatal alien quality of snakes». La passion y est («passionate»), la lumière («lightning», «glittering»), le danger («rapier thrusts»), voire la mort («fatal»). Mais il y a aussi quelque chose («something») d’étranger en Richard («alien»), et ce quelque chose fait penser aux serpents («snakes»). Il faut être un prix Nobel de littérature comme Faulkner pour enchaîner de pareils qualificatifs et arriver à une image à ce point déconcertante; il faut être un grand romancier si l’on veut se tenir à l’écart des images et des comparaisons toutes faites de la prose sportive.

Le match des étoiles de François Gravel (1996) est le roman le plus fin sur Maurice Richard. Dans ce court texte où les gloires du passé reviennent, le temps d’un match, affronter celles d’aujourd’hui, il est facile de discerner l’ex-numéro 9 : «Quiconque a déjà croisé le regard de Maurice Richard quand il est fâché sait à quel point le spectacle est impressionnant» (p. 44-45); «Ce n’était pas du feu qu’il avait dans les yeux, mais de véritables volcans en éruption» (p. 67). Ce match fantastique se déroule à New York.

Pour rester dans la littérature jeunesse, on se souviendra que les matchs de Compte à rebours à Times Square de Roy MacGregor (2000) se déroulent au Madison Square Garden.

Avant de jouer pour les Rangers de New York, Rick Nash portait les couleurs des Blue Jackets de Columbus. C’est sous cet uniforme qu’on le retrouve dans la Ballade de Nicolas Jones (2010), de Patrick Roy (non, pas le gardien de but), un roman où le hockey est très subtilement tressé au tissu narratif. Leitmotiv ? Le narrateur a «le blues de Rick Nash». (Pas les partisans des Canadiens ces jours-ci.)

Plus banalement, on peut lire des livres sur des joueurs qui ont porté les couleurs des deux équipes : Bernard Geoffrion (Geoffrion et Fischler, 1997), Doug Harvey (Brown, 2002), Guy Lafleur (Saint-Cyr, 2002; Santerre, 2009; Ouin et Pratte, 2010; Pelletier, 2013; Tremblay, 2013), Jacques Plante (O’Brien et Plante, 1972; Plante, 1996; Leonetti, 2004; Denault, 2009) et Gump Worsley (Worsley et Moriarty, 1975).

P.-S. — Le passage sur William Faulkner est repris par l’Oreille tendue de son ouvrage intitulé les Yeux de Maurice Richard (2006).

 

Références

Brown, William, Doug. The Doug Harvey Story, Montréal, Véhicule Press, 2002, 288 p. Ill.

Denault, Todd, Jacques Plante. The Man who Changed the Face of Hockey, Toronto, McClelland & Stewart, 2009, 326 p. Ill. Foreword by Jean Béliveau; Jacques Plante. L’homme qui a changé la face du hockey, Montréal, Éditions de l’Homme, 2009, 448 p. Ill. Traduction de Serge Rivest, avec la collaboration de Claude Papineau et Guy Rivest. Préface de Jean Béliveau.

Faulkner, William, «An Innocent at Rinkside», Sports Illustrated, 2, 4, 24 janvier 1955, p. 14-15. Repris dans Bryant Urstadt (édit.), The Greatest Hockey Stories Ever Told. The Finest Writers on Ice, Guilfdord, The Lyons Press, 2004 et 2006, p. 121-124. Il existe une version différente de ce texte, établie sur un tapuscrit. Elle est publiée dans William Faulkner, Essays, Speeches & Public Letters, édition de James B. Meriwether, Londres, Chatto & Windus, 1967 (1965), p. 48-51 et dans Robert J. Higgs et Neil D. Isaacs (édit.), The Sporting Spirit. Athletes in Literature and Life, New York, Harcourt Brace Jovanovich, 1977, p. 164-166. Elle a été traduite sous le titre «Réflexions d’un profane au bord de la patinoire», dans William Faulkner, Essais, discours et lettres ouvertes, ouvrage établi par James Meriwether et traduit de l’anglais par J. et L. Bréant, Paris, Gallimard, coll. «Du monde entier», 1969, p. 67-71.

Geoffrion, Bernard et Stan Fischler, Boum Boum. The Life and Times of Bernard Geoffrion, Toronto, McGraw-Hill Ryerson Limited, 1997, xiii/271 p. Ill.; Boum Boum Geoffrion, Montréal, Éditions de l’Homme, 1996, 365 p. Ill. Traduction de Jacques Vaillancourt.

Gravel, François, le Match des étoiles, Montréal, Québec/Amérique jeunesse, coll. «Gulliver», 66, 1996, 93 p. Préface de Maurice Richard.

Leonetti, Mike, The Goalie Mask, Vancouver, Raincoast Books, 2004, s.p. Illustrations de Shayne Letain; le Gardien masqué, Markham, Scholastic, 2004, s.p. Illustrations de Shayne Letain. Traduction de Louise Binette.

MacGregor, Roy, Compte à rebours à Times Square, Montréal, Boréal, coll. «Carcajous», 9, 2005, 162 p. Traduction de Marie-Josée Brière. Édition originale : 2000.

Melançon, Benoît, les Yeux de Maurice Richard. Une histoire culturelle, Montréal, Fides, 2006, 279 p. 18 illustrations en couleurs; 24 illustrations en noir et blanc. Nouvelle édition, revue et augmentée : Montréal, Fides, 2008, 312 p. 18 illustrations en couleurs; 24 illustrations en noir et blanc. Préface d’Antoine Del Busso. Traduction : The Rocket. A Cultural History of Maurice Richard, Vancouver, Toronto et Berkeley, Greystone Books, D&M Publishers Inc., 2009, 304 p. 26 illustrations en couleurs; 27 illustrations en noir et blanc. Traduction de Fred A. Reed. Préface de Roy MacGregor. Postface de Jean Béliveau. Édition de poche : Montréal, Fides, coll. «Biblio-Fides», 2012, 312 p. 42 illustrations en noir et blanc. Préface de Guylaine Girard.

O’Brien, Andy, with Jacques Plante, The Jacques Plante Story, Toronto, McGraw-Hill Ryerson, 1972, 161 p. Ill.

Ouin, Christine et Louise Pratte, Guy Lafleur, Saint-Bruno-de-Montarville, Éditions Goélette, coll. «Minibios», 2010, 71 p. Ill.

Pelletier, Pierre-Yvon, Guy Lafleur, la légende. L’album photo du démon blond, Montréal, Editions de l’Homme, 2013, 206 p. Ill.

Plante, Raymond, Jacques Plante. Derrière le masque, Montréal, XYZ éditeur, coll. «Les grandes figures», 9, 1996, 221 p. Ill.

Roy, Patrick, la Ballade de Nicolas Jones. Roman, Montréal, Le Quartanier, coll. «Polygraphe», 01, 2010, 220 p.

Saint-Cyr, Yves, Guy Lafleur. Le dernier des vrais !, Montréal, Éditions Trait d’union, 2002, 149 p. Ill. Préface de Guy Lafleur.

Santerre, David, Guy Lafleur. Gloire et persécution, New York, Montréal et Paris, Éditions Transit Média, coll. «À découvert», 2009, 220 p. Ouvrage établi sous la direction de Stéphane Berthomet.

Tremblay, Yves, Guy Lafleur. L’homme qui a soulevé nos passions, Brossard, Un monde différent, 2013, 208 p. Ill. Préface de Guy Lafleur.

Worsley, Gump, with Tim Moriarty, They Call Me Gump, New York, Dodd, Mead, 1975, xii/176 p. Ill.

Les Yeux de Maurice Richard, édition de 2012, couverture

Non, pas du tout

L’autre jour, sur Twitter, l’Oreille tendue énumérait les traits du «lexique indispensable du Montréalais de 11 ans (du moins dans NDG)» :

Sérieux ?
Avoue
Super de + adjectif.
Shit !

Une publicité télévisée qui tourne actuellement a rappelé à l’Oreille une expression à ajouter à cette liste : tu me niaises (! / ?).

(Un restaurateur chinois a tout fait pour attirer la clientèle et il est découragé par l’offre imbattable d’un concurrent. Il explique cela à sa femme en chinois, qui lui répond dans la même langue. En sous-titre : «Tu me niaises !»)

L’expression marque l’incrédulité. Synonyme : tu te fous de ma gueule.

On la prononce d’au moins trois façons. Exclamative : Tu me niaises ! Interrogative : Tu me niaises ? Détachée : Tu me ni ai ses.

 

[Complément du 27 février 2016]

Il y a une gradation dans la niaiserie :

 

[Complément du 15 janvier 2021]

Littérairement et interrogativement, existe en au moins deux formes : «Tu me niaises ?» (Françoise en dernier, p. 137); «Tu me niaises-tu ?» (Chienne(s), p. 81)

 

Références

Grenier, Daniel, Françoise en dernier. Roman, Montréal, Le Quartanier, coll. «Polygraphe», 16, 2018, 217 p.

Milot, Marie-Ève et Marie-Claude St-Laurent, Chienne(s), Montréal, Atelier 10, coll. «Pièces», 25, 2020, 155 p. Ill. Suivi de «Contrepoint. Cachez ce cerveau que je ne saurais voir» par Catherine Lord.

La classe de Milan Lucic

Pozier, Bernard, Les poètes chanteront ce but, 1991, couverture

Qui n’a pas, un jour, rêvé de créer le joueur de hockey idéal ? Pas un être de bric et de broc, comme Frankenstein, mais le hockeyeur parfait, rassemblant tous les talents nécessaires à la pratique de ce sport.

Dans son recueil Les poètes chanteront ce but (1991), Bernard Pozier propose ainsi deux portraits composites. «Génétique 1» dépeint un joueur qui aurait, entre autres attributs, «la frappe de Guy Lafleur» et «l’élégance de Jean Béliveau» (p. 30). Le gardien de but de «Génétique 2» mêlerait «la bonhommie de Lorne Worsley» et «la jeunesse de Patrick Roy» (p. 31).

Jean-François Bégin ne fait pas autrement dans la Presse du 3 avril 2004. Son «Canadien ultime» aurait, par exemple, «Un bras de Chris Nilan» et «Un bras d’Émile “Butch” Bouchard».

Il manquait toutefois quelque chose à ce patchwork sportif : la classe.

Milan Lucic et P.K. Subban, 14 mai 2014

Avant-hier soir, les Canadiens de Montréal ont éliminé les Bruins de Boston en sept matchs. La victoire acquise, les joueurs des deux équipes se sont réunis au centre de la glace pour se serrer la main. Commentaire de Milan Lucic, le numéro 17 des Bruins, à l’endroit de Dale Weise, le 22 des Canadiens : «I’m going to fucking kill you next year» (ou quelque chose d’approchant). Pour le dire autrement : chronique d’une mort annoncée.

Donc, désormais : «la classe de Milan Lucic».

P.-S.—Le Toronto Star du 15 mai rappelle, non sans ironie, que Milan Lucic est le cosignataire d’un livre contre l’intimidation, Not Cool to Bully in School. Ça ne s’invente pas. (Merci à @PaulJournet pour le lien.)

P.-P.-S.—On ne s’étonnera pas de voir Pozier parler du «feu des yeux de Maurice Richard» (p. 30) et Bégin, des «yeux de Maurice Richard». L’Oreille tendue a écrit tout un livre là-dessus.

 

[Complément du 16 mai 2014]

Et pour la garde-robe du parfait gentilhomme… (Merci à @Val_Sicotte, via @NieDesrochers.)

Milan Lucic, le t-shirt

 

 

Références

Bégin, Jean-François, «Le Canadien ultime», la Presse, 3 avril 2004, p. S1. Illustration de Francis Léveillé.

Melançon, Benoît, les Yeux de Maurice Richard. Une histoire culturelle, Montréal, Fides, 2006, 279 p. 18 illustrations en couleurs; 24 illustrations en noir et blanc. Nouvelle édition, revue et augmentée : Montréal, Fides, 2008, 312 p. 18 illustrations en couleurs; 24 illustrations en noir et blanc. Préface d’Antoine Del Busso. Traduction : The Rocket. A Cultural History of Maurice Richard, Vancouver, Toronto et Berkeley, Greystone Books, D&M Publishers Inc., 2009, 304 p. 26 illustrations en couleurs; 27 illustrations en noir et blanc. Traduction de Fred A. Reed. Préface de Roy MacGregor. Postface de Jean Béliveau. Édition de poche : Montréal, Fides, coll. «Biblio-Fides», 2012, 312 p. 42 illustrations en noir et blanc. Préface de Guylaine Girard.

Pozier, Bernard, Les poètes chanteront ce but, Trois-Rivières, Écrits des Forges, coll. «Radar», 60, 1991, 84 p. Ill. Réédition : Trois-Rivières, Écrits des Forges, 2004, 102 p.

Les Yeux de Maurice Richard, édition de 2012, couverture

 

V comme dans Victoire

16 avril 1953. Au Forum de Montréal, les Canadiens — c’est du hockey — remportent 1 à 0 leur match contre les Bruins de Boston, et avec lui la coupe Stanley. Elmer Lach marque le but gagnant tôt au cours de la première période de prolongation (à 1 minute 22 secondes), sur une passe de Maurice Rocket Richard.

Le photographe Roger Saint-Jean rate le but, mais sa photo de Lach et Richard s’envolant pour s’étreindre et se féliciter deviendra célèbre. Que font leurs bâtons ? Ils tracent le V de la victoire. Leurs adversaires sont écrasés par ce qui leur arrive. (Pour la petite histoire, on rappellera que Richard avait cassé le nez de Lach en lui sautant dans les bras.)

 

Elmer Lach et Maurice Richard, photographie de Roger Saint-Jean, 16 avril 1953

La photo est reprise par un fabricant de casse-tête (de puzzles).

Elmer Lach et Maurice Richard, casse-tête

Dans leur bande dessinée Gangs de rue (2011), Marc Beaudet et Luc Boily se souviennent de la photo de Saint-Jean, mais le maillot des Nordiques de Québec remplace celui des Bruins.

Bande dessinée Gangs de rue (2011), Marc Beaudet et Luc Boily

Quand le quotidien le Devoir choisit huit photos «connues par la grande majorité des Québécois» et consacre à chacune un article dans sa série «Une photo en mille mots», la première retenue, les 25-26 septembre 1999, est celle de Saint-Jean. À la mort de Richard, en mai 2000, le journal reproduit, toujours en première page, la même photo et le même article.

On la retrouve dans la Presse+ d’aujourd’hui. Il est vrai que la vieille rivalité Montréal / Boston sera relancée ce soir lors du premier match de la série opposant les deux équipes. À qui le «V» ?

P.-S. — Ce n’est pas la seule photo célèbre de Maurice Richard avec un joueur des Bruins. Il y a aussi celle du 8 avril 1952.

 

[Complément du 3 mai 2014]

Sur Twitter, hier, @NieDesrochers mettait en parallèle la photo du 16 avril 1953 et une photo de Francis Bouillon et de P.K. Subban prise durant le match remporté par les Canadiens contre les Bruins de Boston le 1er mai.

Francis Bouillon et P.K. Subban, 1er mai 2014, photo de Bernard Brault

Quelques heures plus tard, @BernardBrault, le journaliste de la Presse qui a pris la photo de Bouillon et Subban, écrivait : «J’y avais même pensé. Un classique de Roger St-Jean…»

 

[Complément du 6 mai 2013]

Michel Beaulieu a consacré un poème à ce but.

 

[Complément du 11 juin 2022]

L’Oreille tendue vient de publier un article sur cette photo :

Melançon, Benoît, «16 avril 1953 : la photographie qui n’aurait pas dû être prise. Histoire d’une image de Roger St-Jean», Focales, 6, 2022. https://doi.org/10.4000/focales.1430

 

Le texte ci-dessus reprend des recherches déjà publiées par l’Oreille tendue, notamment dans son livre les Yeux de Maurice Richard (2006).

 

Références

Beaudet, Marc et Luc Boily, Gangs de rue. Les Rouges contre les Bleus, Brossard, Un monde différent, 2011, 49 p. Bande dessinée.

Desrosiers, Éric, «Une malchance transformée en bénédiction», le Devoir, 25-26 septembre 1999, p. A1 et A14. Repris dans le Devoir, 30 mai 2000, p. A1 et A8.

Melançon, Benoît, les Yeux de Maurice Richard. Une histoire culturelle, Montréal, Fides, 2006, 279 p. 18 illustrations en couleurs; 24 illustrations en noir et blanc. Nouvelle édition, revue et augmentée : Montréal, Fides, 2008, 312 p. 18 illustrations en couleurs; 24 illustrations en noir et blanc. Préface d’Antoine Del Busso. Traduction : The Rocket. A Cultural History of Maurice Richard, Vancouver, Toronto et Berkeley, Greystone Books, D&M Publishers Inc., 2009, 304 p. 26 illustrations en couleurs; 27 illustrations en noir et blanc. Traduction de Fred A. Reed. Préface de Roy MacGregor. Postface de Jean Béliveau. Édition de poche : Montréal, Fides, coll. «Biblio-Fides», 2012, 312 p. 42 illustrations en noir et blanc. Préface de Guylaine Girard.

Les Yeux de Maurice Richard, édition de 2012, couverture