Néologisme du mois

Portrait de Bernardin de Saint-Pierre

Bernardin de Saint-Pierre, 22 avril 1775 : «Petite pluie fine par grumeaux très féconde. Quand on voir tomber ces pluies, on dit qu’il avrile» (éd. de 2015, p. 140).

 

[Complément du jour]

Grâce à @machinaecrire et au Centre national de ressources textuelles et lexicales, l’Oreille tendue découvre l’existence du blé avrillé / avriller / avriller, «semé en avril».

 

Référence

Bernardin de Saint-Pierre, Voyage en Normandie. 1775, Rouen, Presses universitaires de Rouen et du Havre, coll. «Lumières normandes», 2015, 231 p. Ill. Texte établi, présenté et annoté par Gérard Pouchain.

Sacrons poliment avec Twitter

Soit le tweet suivant :

Torvisse, donc. C’est un autre de ces jurons édulcorés comme on en a déjà vu ici à quelques reprises.

On le trouve aussi chez la Françoise Major de Dans le noir jamais noir (2013) :

Après… ça s’est pas amélioré. Ils l’ont fait souffler dans la balloune. Pour une fois, Germain s’obstinait pas. Il aurait peut-être dû. Trop saoul pour souffler dans la balloune, torvisse ! Il a fini par réussir au septième ou huitième coup (p. 17-18).

Il y a plus violent que ce sacre-là. Cela ne lui enlève rien de son utilité.

 

Référence

Major, Françoise, Dans le noir jamais noir. Nouvelles, Montréal, La mèche, 2013, 127 p.

Le zeugme du dimanche matin et de Paul Lejeune

Un Français au «royaume des bestes sauvages», 2009, couverture

«il se fit une ouverture qui donna entrée à l’eau dans nostre canot & à la crainte dans nostre cœur»

Paul Lejeune, Relation de 1634, dans Un Français au «royaume des bestes sauvages», Montréal, Lux, coll. «Mémoire des Amériques», 2009, 256 p., p. 244. Édition préparée par Alain Beaulieu avec la collaboration d’Alexandre Dubé. Seconde édition revue et augmentée.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)