Les singes de l’Olympe

Ils l’ont dit à la radio ce matin : aux jeux Olympiques de Rio, le Canada défend son titre en golf. La dernière fois que cette discipline a été représentée aux JO, c’est en effet le Canada qui a remporté la médaille d’or. C’était en 1904.

Pourquoi signaler cela ? À cause des singes.

Pour Rio, on a dessiné un nouveau parcours à Barra da Tijuca. Les joueurs qui s’y sont entraînés n’insistent pas sur ses difficultés, mais sur sa faune. Elle compte des caïmans, des bradypes, des chevêches des terriers, des capybaras — et des singes. (Merci à Jean Dion pour la leçon de vie animale.)

Or les singes et le golf sont intimement liés dans la psyché de l’Oreille tendue. Voyez.

Ses parents ont vécu quelque temps dans les Caraïbes et ils y ont pratiqué leur sport préféré (si tant est que le golf soit un sport). En visite, l’Oreille y a foulé les verts, pour la première fois de sa vie, en leur compagnie. On ne lui avait donné qu’une seule consigne : ne pas aller chercher les balles perdues dans la forêt (la jungle ?), car il y avait des singes et ceux-ci pouvaient être protecteurs des balles qu’ils y trouvaient.

Par la suite, pendant des années, l’Oreille a utilisé la même excuse pour ne pas jouer au golf : sans singes, pas de swing. À Rio, elle n’aurait pas pu se servir de cette excuse. Imaginez : l’Oreille tendue aux JO !

P.-S. — On ne confondra pas les singes de l’Olympe et les chars de l’Olympe.

P.-P.-S. — On ne confondra pas non plus le golf olympique et la boxe olympique, discipline dans laquelle s’est illustrée, genre, l’Oreille.

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