Les photos ont fait le tour du monde : une jeune Brésilienne participe au sommet du G8 en Italie.
Le Devoir d’aujourd’hui commente, mais sur deux registres, un par photo.
En première page, pour la photo de Reuters, on joue sur le fripon, sous le titre «Accord franco-américain» : «La marche est haute vers le sommet du monde et le chemin, semé d’embûches de toutes sortes. C’est sous l’œil torve et l’attention enjouée de deux très importants présidents, l’un français, l’autre américain, que la jeune déléguée brésilienne du Sommet junior a rejoint celui de son pays, le président Lula da Silva, sur le podium […]» (p. A1).
En dernière page du premier cahier, pour la photo de l’Agence France-Presse, on fait dans le familial : «Comme un grand-père bienveillant, le président du Brésil, Lula da Silva, entraîne de sa main protectrice une des jeunes déléguées de son pays au Sommet junior 8» (p. A10).
Ils ont «l’œil torve»; il a la «main protectrice». Une photo ne vaut pas toujours mille mots.
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