«Mais surtout, et il s’agit là d’une position que j’observe par principe dans toute réflexion de ce type, surtout, je ne me soucie jamais d’établir la première apparition d’une expression ou d’une valeur linguistique donnée car, dans la plupart des cas, cela se révèle impossible, et quand on croit avoir trouvé la première personne qui a employé ce mot, on finit toujours par lui trouver un prédécesseur.»
Victor Klemperer, LTI, la langue du IIIe Reich. Carnets d’un philologue, traduit de l’allemand et annoté par Élisabeth Guillot, présenté par Sonia Combe et Alain Brossat, Paris, Albin Michel, coll. «Agora», 202, 1996, 372 p., p. 79.
[Complément du 3 décembre 2014]
P.-S.—L’Oreille tendue a présenté ce texte le 3 décembre 2014.
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