On peut faire, à plusieurs, un abécédaire sur les mots en perte de sens. On peut en proposer un, tout seul, à partir de «sculptures-personnages» angrignonesques. On peut les rassembler pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.
On peut aussi y ranger ses souvenirs. C’est ce que fait Chrystine Brouillet, en 1993, dans un numéro de la revue Liberté consacré à «Écrire à Paris».
On la suit dans ses expériences d’écriture alimentaire pendant un séjour parisien : on apprend notamment qu’elle a écrit, pour la veuve du coureur cycliste Jacques Anquetil, «un texte pathétique-et-déchirant», «heureusement» signé par l’éplorée (p. 54).
On y découvre aussi que Brouillet a croisé Jean-François Vilar au Festival du roman policier de Reims en 1983 (p. 56). On l’envie.
Référence
Brouillet, Chrystine, «L’abécédaire», Liberté, 210 (35, 6), décembre 1993, p. 54-57. https://id.erudit.org/iderudit/31598ac
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