Jean-Pierre Girerd (1931-2018)

Arsène et Girerd, les Enquêtes de Berri et Demontigny. On a volé la coupe Stanley, 1975, couverture

Caricaturiste au quotidien la Presse de 1968 à 1996, (Jean-Pierre) Girerd vient de mourir. Yves Boisvert lui rend hommage dans la Presse+ du jour.

Outre ses dessins d’humour liés à l’actualité, Girerd a signé les dessins d’une bande dessinée sur le hockey, On a volé la coupe Stanley, parue en 1975.

On y évoque, entre autres célébrités (péri)hockeyistiques, les joueurs Maurice Richard, Guy Lafleur et Guy Lapointe, de même que les commentateurs Lionel Duval, Gilles Tremblay et René Lecavalier.

P.-S.—L’impératif du verbe envoyer, au Québec, a droit à de nombreuses graphies. En 1981, Girerd proposait «enouaille».

P.-P.-S.—L’Oreille tendue aborde brièvement cet album dans un texte de 2016, «BDHQ : bande dessinée et hockey au Québec».

 

Références

Arsène et Girerd, les Enquêtes de Berri et Demontigny. On a volé la coupe Stanley, Montréal, Éditions Mirabel, 1975, 48 p. Bande dessinée. Premier et unique épisode des «Enquêtes de Berri et Demontigny». Texte : Arsène. Dessin : Girerd.

Girerd, Son honneur, Montréal, La Presse, 1981, [s.p.].

Melançon, Benoît, «BDHQ : bande dessinée et hockey au Québec», dans Benoît Melançon et Michel Porret (édit.), Pucks en stock. Bande dessinée et sport, Chêne-Bourg (Suisse), Georg, coll. «L’Équinoxe. Collection de sciences humaines», 2016, p. 101-117. https://doi.org/1866/28749

Paul Gérin-Lajoie (1920-2018)

Photographie de Paul Gérin-Lajoie, 2012, par Simon Villeneuve

Paul Gérin-Lajoie vient de mourir. On chante ses mérites — à juste titre — sur toutes les tribunes, tant pour son rôle dans le développement de l’éducation au Québec que pour son action internationale.

L’Oreille tendue, en 2013, avait eu le plaisir de côtoyer Paul Gérin-Lajoie pendant quelques heures. Elle était sortie de cette rencontre avec un seul souhait : avoir, en vieillissant, ne serait-ce qu’une partie de la lucidité et de la vivacité d’esprit de cet homme de plus de 90 ans.

C’est une vie bien pleine, jusqu’à la fin, qui vient de s’achever.

P.-S.—Le nom de Paul Gérin-Lajoie s’est déjà retrouvé à côté de celui de Maurice Richard. Cela ne s’invente pas.

 

Illustration : Paul Gérin-Lajoie au Forum mondial de la langue française en 2012, photo par Simon Villeneuve déposée sur Wikimedia Commons