«Ils venaient avec leurs formules convenues et quelques souvenirs de ton père soigneusement dépoussiérés pour l’occasion, jugeaient intérieurement de votre état d’accablement. Ils scrutaient le sillon obscur creusé sous vos yeux par la fatigue, le frémissement s’emparant de vous au moment où ils prononçaient le nom du défunt, puis repartaient avec le goût mêlé des pâtisseries à la pistache et du devoir accompli» (p. 22-23).
«Faire le ménage, la cuisine, la lessive, les courses, des courbettes à sa patronne et du thé aux invités. Faire attention aux franges du tapis et aux verres en cristal. Faire le moins de bruit possible» (p. 176).
«Je pris mon air le plus détaché, elle son calepin» (p. 213).
«Elle avance dans les couloirs du Royal Vic en poussant son chariot et parfois quelques jurons» (p. 249).
Éric Chacour, Ce que je sais de toi, Québec, Alto, 2023, 289 p.
(Une définition du zeugme ? Par là.)