Se tient ces jours-ci à Montréal le Grand prix de formule un du Canada (certains disent que c’est du sport). Jeudi dernier, l’Auberge Saint-Gabriel, dans ce cadre, tenait une Soirée du Grand prix.
Le lendemain, un des copropriétaires de l’Auberge, Marc Bolay, discutait de cet événement au micro de Francis Reddy, de l’émission Bien dans son assiette de la radio de Radio-Canada.
L’animateur se demandait si une soirée comme celle-là devait répondre à des «critères», à des «normes», à des «exigences» spécifiques. Réponse : il faut «du champagne qui coule à flots», en l’occurrence de la Veuve Cliquot; il faut «de jolies filles», «du beau monde».
Voilà qui a le mérite d’être clair.
Illustration : Paul Lannuier (Sussex, NJ, USA), premier tour du Grand prix de formule un du Canada 2001, 2007, photo déposée sur Wikimedia Commons
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Comme le sport n’est rien d’autre que la guerre continuée avec d’autres moyens, c’est bien normal : la triade sacrée (la subsistance du guerrier — le pillage — , le repos du guerrier — le viol — , la récompense du guerrier — les décorations) connait ici sa version édulcorée : champ’, pépées, beau monde…