Combien de fois s’embrasser ? Réponse de Simenon, dans le roman Malempin :
La famille est la famille et on se doit d’agir de telle manière en telle ou telle circonstance. Par exemple, chez nous, on ne s’embrassait pas à une fois, ni deux, mais trois, une sur la joue gauche, une sur la droite, puis encore une sur la gauche (p. 287).
La scène se déroule autour de Saint-Jean-d’Angély, en Charente-Maritime, à une époque indéterminée.
Voilà qui devrait intéresser Mathieu Avanzi, à qui l’Oreille tendue emprunte la carte ci-dessus.
Référence
Simenon, Georges, Malempin. Roman, dans Pedigree et autres romans, Paris, Gallimard, coll. «Bibliothèque de la Pléiade», 553, 2009, p. 223-328 et 1526-1539, p. 262. Édition originale : 1940. Édition établie par Jacques Dubois et Benoît Denis.
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