On connaissait le «federalese», cette langue de bois née dans les institutions fédérales états-uniennes mais à portée universelle. (Synonymes : «bureaucratese», «officialese».)
Il existerait dorénavant un «“internationalist” translatorese»; c’est la position de James Campbell dans un texte du New York Times intitulé «The Pleasures and Perils of Creative Translation» (9 juin 2011). Les traductions deviendraient de plus en plus standardisées à l’échelle de la planète, d’où l’apparition de cette langue neutre, plate («the standardization and flattening of foreign texts»).
Et dire que l’on s’inquiète parfois de la disparition des langues !
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