Qui dirige la vie politique au Québec ? Qui la dirigera après les élections ? Tout dépend de la personne à laquelle on pose la question.
Le chef du Parti libéral, Jean Charest, craint que ce ne soit «la rue», et la rue, pour lui, c’est Pauline Marois, la chef du Parti québécois.
La même Pauline Marois, selon François Legault, de la Coalition avenir Québec, aurait «les mains attachées avec les syndicats». Il l’a dit plusieurs fois durant les débats télévisés de la semaine dernière.
Le parti de Jean Charest aurait trempé dans des histoires de corruption / collusion / scandale, s’inquiètent le caquiste et la péquiste en chef. Qui se cache derrière tout cela ?
Une chose est sûre : la «majorité silencieuse», qui, sauf erreur, ne dirige rien, en a marre, elle, qu’on ne cesse de lui faire dire ceci, puis cela. Elle exige, sans le dire, qu’on la laisse retourner à son mutisme.
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