Accouplements 200

Salman Rushdie, The Moor’s Last Sigh, éd. de 1996, couverture

(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

L’Oreille tendue est professeure d’université. Dans quelques mois, elle sera à la retraite. Elle a donc commencé le désherbage de ses bibliothèques. L’autre jour, elle est tombée sur un livre que lui avait offert Gilles Marcotte, accompagné d’un mot de sa main : «La littérature est vivante ! Il faut lire Rushdie ! G.M.»

Elle a repensé à ce conseil en écoutant la longue entrevue accordée par Salman Rushdie à David Remnick du magazine The New Yorker (c’est ici). Il y déclare notamment ceci, qui est un chef-d’œuvre d’understatement : «I’ve always thought that my books are more interesting than my life […]. The world appears to disagree» («J’ai toujours pensé que mes livres étaient plus intéressants que ma vie. […] Le monde semble être en désaccord»).

 

Référence

Rushdie, Salman, The Moor’s Last Sigh, Toronto, Vintage Canada, 1996, 437 p. Édition originale : 1995.

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