Chronique ornithologique

Soit la phrase suivante : «Après le CHUM [Centre hospitalier de l’Université de Montréal], la liaison ferroviaire entre [l’aéroport] Dorval et le centre-ville, le TGV [Train grande vitesse], alouette, la résignation ronchonneuse est devenue le trait distinctif des Québécois» (la Presse, 14 juillet 2010, p. A3).

Que vient faire là, près des trains, d’un aéroport et d’un hôpital, ce «Petit oiseau à plumage gris ou brunâtre» (le Petit Robert) ? Réponse : le mot alouette, au Québec, peut être synonyme d’etc.

Comment en est-on arrivé à cette équivalence ? Par la chanson traditionnelle, évidemment :

Alouette, gentille alouette,
Alouette, je te plumerai.
[…]
Je te plumerai les pattes (bis)
Et le dos (bis)
Et les ailes (bis)
Et le cou (bis)
Et la tête (bis)
Et les yeux (bis)
Et le bec (bis)
Alouette (bis) ah

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