Sur Twitter et ailleurs, on s’est plaint, au cours des derniers semaines, de l’utilisation, notamment médiatique, de l’expression la rue arabe. C’est cette rue qui manifesterait en Tunisie et en Égypte.
Comme tous les clichés, celui-là a la vie dure. Seul motif de réjouissance : les Russes ne descendent pas en masse sur les places publiques. Imaginez : La rue russe rugit.
[Complément du 13 décembre 2011]
Dans la Presse, hier (p. A15), cette (autre) allitération : «La rue russe se rebelle.» L’Oreille tendue, malgré elle, aurait donc été prémonitoire ?
[Complément du 26 mars 2012]
La Presse, 26 mars 2012, p. A15 : «La rue sénégalaise exultait hier […].» On n’arrête pas le progrès.
[Complément du 21 novembre 2020]
Voyageons : «La rue péruvienne force une démission au sommet» (le Devoir, 16 novembre 2020, p. A1).
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