Ils se trouvent trop gros ? «C’est aujourd’hui que j’apprends l’existence du mot “bigorexie” pour désigner l’obsession du corps parfait chez les jeunes hommes» (@Hortensia68).
Quel que soit leur âge, ils le trouvent trop court / fluet ? «La lipopénosculpture, l’allongement et l’épaississement du pénis, existe en France depuis 1992…» (@franceculture)
Ils s’en servent pour s’exprimer ? Voilà, via @mcbeaucage, le sens de pénispliquer, traduction proposée de mainsplain, cette façon condescendante pour certains hommes d’expliquer quelque chose à des femmes qui connaissent mieux qu’eux la question traitée.
Ils soignent leurs poils ? «Néologisme du jour : “barbestache”. Il paraît que ça désigne le look “petite barbe, grosse moustache”. On n’arrête pas le progrès» (@Hortensia68).
Elles veulent se débarrasser des leurs ? Il y a le vajacial pour cela, dixit la Presse+ du 5 août 2016 : «Oui, vous avez bien lu : il s’agit d’un service de type soin facial, mais pour les parties intimes, censé conjurer boutons et poils incarnés — notamment indiqué pour celles qui pratiquent l’épilation intégrale dite “brésilienne”, qui vient souvent avec ce genre de problèmes.»
Elles veulent aller à la plage, mais sans bronzer ? Le face-kini est pour elles.
Elles, aussi, se trouvent trop grosses ? Le fatkini viendrait à leur rescousse, comme l’ensemble de la fatshion, la mode (fashion) pour celles qui considèrent avoir un problème de poids (fat).
Elles défendent la mammographie ? Ce serait des adeptes du mamming.
Bref, si la sexospécifité, selon l’Organisation mondiale de la santé, est affaire de «comportements», d’«activités» et d’«attributs sociaux», elle est également affaire de langue.
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