Le 3 janvier, la chaîne télévisée Netflix lançait la plus récente aventure du couple Wallace et Gromit, Vengeance Most Fowl (la Palme de la vengeance). L’Oreille tendue n’allait évidemment pas manquer ça.
Pour l’instant, retenons deux scènes.
Le chien Gromit est obligé de partager sa chambre avec Norbot, le robot que vient d’inventer son maître (façon de parler), Wallace. Il n’apprécie pas cette compagnie. Que lit-il avant de s’endormir ? A Room of One’s Own, de Virginia Woolf. (Coquille canine évitée de justesse : l’Oreille allait écrire Woof.)
Norbot est venu troubler la quiétude du 62 West Wallaby Street. Réaction de Gromit ? Il se plonge dans Paradise Lost, de John Milton.
Voilà quelqu’un qui connaît ses classiques.
P.-S.—Nous avons, en effet, récemment croisé ce duo dynamique.
Illustration : logo de Wallace & Gromit, photo déposée sur Wikimedia Commons
[Complément du 9 janvier 2025]
Stéphane Bortzmeyer, dans les commentaires ci-dessous et sur Mastodon, fait la démonstration qu’il est plus attentif que l’Oreille tendue. Dans le film, l’autrice de A Room of One’s Own est Virginia Woof, et celui de Paradise Lost, John Stilton. Mea maxima culpa.
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Marrant car, justement, la « coquille canine » est bien dans le film, et évidemment faite exprès (Virginia Woof et John Stilton, pour une « coquille fromagère », le mets favori de Wallace et Gromit).