Les zeugmes
Pimpette Dunoyer est une fidèle lectrice de l’Oreille tendue et une amoureuse des zeugmes. Ci-dessous, trois de ces contributions récentes.
«Il y avait une grande table avec des fleurs dessus et la famille autour» (le Petit Nicolas).
«Leur sœur Clarisse qui a mon âge et une robe bleue» (le Petit Nicolas, bis).
«J’accepte de me marier avec vous et avec joie» (Pef, la Belle Lisse Poire de Motordu).
La mise au point (utile)
Depuis sa naissance, le 14 juin 2009, l’Oreille tendue a rapporté 43 zeugmes. Elle a aussi avoué avoir trouvé une âme sœur en Sébastien Bailly, l’auteur des Zeugmes au plat. C’était le 30 mars 2011 et ça commençait comme ceci : «On le sait : l’Oreille tendue aime les zeugmes […].»
L’Oreille tient donc à rassurer ses bénéficiaires (certains paraissent inquiets) : elle ne considère pas les zeugmes comme des fautes; elle sait qu’il s’agit (le plus souvent) d’effets de style; elle pratique le genre elle-même, ici et là. Bref, elle est pour. Passez le mot.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
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Oh! (rougis)
Merci… Ai découvert le zeugme (ou plutôt, son nom) dans Le génie des Alpages, l’ai reconnu dans les pages de Léo Malet et, lecture du soir oblige, le rencontre souvent dans la littérature enfantine, voire dans les propres mots de mes enfants, à leur (et au mien) plus profond ravissement.
Le zeugme n’est pas fautif, mais le nom de votre âme soeur, oui…
Oups. C’est corrigé. ’ci.