Le palmipède est trompeur. Il glisse sur l’eau sans faire de mouvements apparents. Pourtant, pour y parvenir, il faut que ses pattes s’agitent sous lui.
Les étudiants de l’Université Stanford, rapporte Ken Auletta dans le New Yorker du 30 avril, sont semblables au canard : calmes en surface, ils vibrionnent dessous. Cela s’appelle le Stanford duck syndrome («students seem cheerful, but all the while they are furiously paddling their legs to stay afloat»).
Bref, ils rament, mais ça ne doit pas paraître.
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