En 2006, la campagne publicitaire des Canadiens de Montréal — c’est du hockey — mêlait le passé (architectural) de la ville et un des joueurs de l’équipe. (Voir l’analyse de Jonathan Cha.)
Un peu plus tard, au moment de l’interminable centenaire de l’équipe, on superposait à un joueur du passé (en noir et blanc) un joueur du présent (en couleurs). Thème ? «L’histoire se joue ici.» (Voir l’analyse de Fannie Valois-Nadeau.)
Cette année, le slogan est «Le club du hockey». Une des affiches de cette campagne mêle deux photos de joueurs du présent, Brandon Prust et Max Pacioretty, à celle d’une légende du passé, Jean Béliveau.
Morale de cette histoire ? Elle est double.
Le club lui-même crée et vend son histoire.
Les succès du passé sont plus sûrs que ceux du présent.
Références
Cha, Jonathan, «“La ville est hockey”. De la hockeyisation de la ville à la représentation architecturale : une quête urbaine», Journal of the Society for the Study of Architecture in Canada / Journal de la Société pour l’étude de l’architecture au Canada [JSSAC | JSÉAC], 34, 1, 2009, p. 3-18.
Valois-Nadeau, Fannie, «Quand “l’histoire se joue ici”», dans Jean-François Diana (édit.), Spectacles sportifs, dispositifs d’écriture, Nancy, Questions de communication, série «Actes», 6, 2013, p. 93-108.
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