Sous la plume d’Arthur Buies, dans son texte contre «les jeunes barbares», ce paragraphe, évidemment ironique :
Mais, voyez-vous, ça fait dresser l’oreille, cette manière de dire les choses. Et tout cela, distribué en petits paragraphes d’une ligne ou une ligne et demie… Quoi de plus saisissant ? Le paragraphe ! Il n’y a rien de tel pour frapper à coups redoublés sur l’esprit du lecteur ! Un alinéa tout seul n’est peut-être pas grand’chose en soi, mais une trentaine d’alinéas de suite, c’est évidemment du génie (p. 80).
Pourquoi, lisant ces phrases, l’Oreille tendue pense-t-elle à certain omnicommentateur montréalais ?
Référence
Buies, Arthur, I. Réminiscences. II. Les jeunes barbares, Québec, Imprimerie de l’Électeur, s.d. [1892], 110 p.
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