«La porte du coffre émet un cliquetis. Svala reste immobile et tend l’oreille. La maison est toujours silencieuse. Tant pis si quelqu’un arrive. Après tout, elle n’est qu’une gamine de treize ans en pleine effraction. Au pire on l’enverra quelque part, ailleurs. Ce qui ne serait pas forcément une mauvaise chose.»
«Elle est sur le point de sortir de la pièce lorsqu’elle entend un bruit. Elle s’arrête et tend l’oreille. Merde. Ce sont des pas qui montent. Elle rebrousse chemin, retourne au plus vite à la ménagerie, referme la porte de la penderie, se glisse derrière les costumes et halète contre la manche d’une veste le temps que son pouls s’apaise.»
«Elle se cache derrière un tronc d’arbre et s’octroie quelques secondes pour souffler. Tend l’oreille, à l’affût de bruits de pas, mais la forêt est silencieuse.»
«Une porte claque. Puis une autre. Lukas s’agite dans son sommeil. Mikael tend l’oreille. Quand il n’y a plus un bruit dans la maison, il recouvre le petit et descend. Salo est assis seul en bout de table, tel un roi délaissé.»
«Lisbeth prend appui et force de tout son poids. Soudain, la porte cède dans un fracas qui se propage dans toute la zone. Elle se glisse rapidement à l’intérieur et referme derrière elle. Reste immobile et tend l’oreille.»
Karin Smirnoff, Millénium 7. La fille dans les serres de l’aigle, Arles, Actes Sud, coll. «Actes noirs», 2023, 432 p. Traduction de Hege Roel Rousson. Édition numérique.
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