Titre dans le cahier des sports de la Presse du 7 avril 2010 : «Burnett, Posada et la chimie» (p. 4). (C’est du baseball.)
Déclaration dans le même cahier le lendemain : «On a atteint très rapidement une chimie entre les entraîneurs et les dirigeants, que ce soit Bob Gainey, Julien Brisebois ou Pierre Gauthier» (p. 2). (C’est du hockey.)
Baseball et chimie ? Hockey et chimie ? Ne nous emballons pas : les sportifs ne paraissent pas avoir d’inclination particulière pour les sciences dures. Ils font plutôt dans l’autojustification basique : avec untel, ça clique; avec untel, pas.
Il ne s’agit pas tout à fait de science exacte. Les résultats des matchs le rappellent tous les jours : rien n’est plus difficile à «atteindre» qu’«une chimie».
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.