L’Oreille tendue a des antennes. («C’est une image», comme dit Jean Dion, du Devoir.) Pour des raisons conjugales, l’une d’elles séjourne dans le Maine-et-Loire.
Elle nous assure avoir entendu la phrase suivante : «Je dois aller chez le coupe-tif pour faire ratiboiser la colline.»
Des suggestions de traduction ? (Philippe Didion, celui des Notules dominicales de culture domestique [et de villégiature exotique], n’est évidemment pas admissible à ce concours — sans prix.)
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.
Le coupe-tif, c’est le barbier.
Se faire ratiboiser la colline (je l’ai toujours entendu sous cette forme), c’est se faire couper les cheveux.
À ce que je sache, c’est une phrase prononcée par les hommes uniquement.
Je traduirais par: «Je dois aller chez le barbier me faire couper les cheveux.»
Je trouve ça bucolique.