Dans le Monde des livres du 30 septembre (p. 10), sous le titre «À quoi bon le féminisme ?», Louis-Georges Tin rend compte d’un collectif dirigé par Delphine Gardey, Le féminisme change-t-il nos vies ? (2011).
Il rappelle que les changements politiques ne se font pas en un jour. Pour cela, un exemple :
Ainsi, on explique aux élèves que, dans sa grande bonté, le général de Gaulle a «accordé» le droit de vote aux femmes à la fin de la seconde guerre mondiale. Or, quand on approfondit le sujet, on comprend en fait qu’après des décennies de combat acharné, les mouvements féministes ont finalement obtenu le droit de vote pour les femmes — ce qui constitue une histoire sensiblement différente.
Certains diraient «bien vu». Ici, on préférera «bien entendu».
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