«Il m’a demandé ensuite si j’avais ma carte. C’était la première fois que j’en entendais parler. Il s’agit d’un petit certificat émis par le bureau de placement et attestant que le postulant n’a pas de dossier criminel et cherche “de bonne foi” du travail. La tournure me parut ridicule. Je ne concevais pas qu’on pût chercher du travail “de mauvaise foi”.»
Gérard Bessette, le Libraire, Montréal, Pierre Tisseyre, coll. «CLF poche canadien», 17, 1977, 153 p., p. 17-18. Édition originale : 1960.
P.-S. — Rappel d’une hypothèse énoncée ici le 14 octobre 2010 : «pour faire ressortir ce que les locutions figées ont, justement, de figé, rien de tel que d’imaginer leur antonyme».
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Il peut arriver qu’un prestataire d’un programme de sécurité du revenu, comme l’assurance-emploi ou l’aide sociale, fasse semblant de se chercher un emploi, s’il y est contraint. D’où la recherche « de mauvaise foi » inconcevable selon Bessette.