L’Oreille tendue l’a dit, redit et reredit : elle n’aime pas les rétrospectives. Elle n’est guère portée non plus sur les palmarès de fin d’année.
Pourtant, durant les jours qui viennent, elle participera à un projet mené par Patrick Lagacé de la Presse. Son objectif ? Pour 2013, choisir…
…la personne de l’année (une mairesse québécoise ? Un pape ? Un académicien ?).
…l’expression à proscrire (l’Oreille a déjà fait des suggestions ici).
…la personne pour laquelle on s’est senti mal (un maire ontarien ?).
…la citation de l’année («Ça leur dérange pas ?»).
…la vidéo virale de l’année (l’œuvre de Patrice Lemieux ?).
…le zéro de l’année (plein de maires québécois ?).
Vous pouvez participer à l’élaboration des listes de finalistes. Comment faire ? En déposant vos suggestions sur Twitter en utilisant le mot-clic #LaPresse2013. En laissant un commentaire sur cette page; l’Oreille fera suivre.
Pourquoi ce changement d’attitude ? Parce que, bien sûr.
[Complément du 31 décembre 2013]
La Presse+ et la Presse papier (p. A1-A2) publient aujourd’hui les résultats de l’opération. Sur le Web, c’est ici.
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Il y a beaucoup d’expressions que j’aimerais voir disparaître, mais je vote pour celle-ci : «Un tsunami de…» Et si vous voulez vraiment m’entendre sacrer, ajoutez le mot «émotions».
2014 scellera les dix ans de l’apparition de cette expression dans les médias (avant 2004, qui connaissait la signification de «tsunami», hein? Pas grand-monde); on peut supposer qu’elle a droit a une fin de vie digne, alors laissons-la mourir.