Il arrive à l’Oreille tendue de s’intéresser aux P.Q., les périphrases québécoises.
Ainsi, elle notait un jour que, le 27 mars 2012, Michel David, dans les pages du quotidien le Devoir, consacrait un texte à Thomas Mulcair, qui venait d’être élu chef du Nouveau parti démocratique du Canada. Il l’appelait le «pitbull de Chomedey» (p. 3).
Dans la Presse+ du jour, c’est Martin Coiteux qui devient «le pitbull de Nelligan».
Un esprit tordu pourrait se demander qui, du chien ou du politique, souffre le plus de la comparaison. Heureusement, l’Oreille n’est pas tordue.
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