«Raposo, qui contient difficilement un éclat de rire — et depuis déjà quelques minutes —, imagine madame Barbou dans le couloir, châle sur les épaules, en train de tendre l’oreille, guettant le résultat de l’entretien» (p. 361).
«Pendant un long moment, Raposo reste immobile, sur le qui-vive, encore penché sur un paquet de livres. Il tend l’oreille. On n’entend rien d’autre que la voix de la rivière et le frouement soudain d’un oiseau» (p. 480).
Raposo «se tasse pourtant davantage sur lui-même, jusqu’à ce que les feuilles mouillées d’une fougère lui frôlent le visage. Il respire profondément, puis retient son souffle, tend l’oreille aux bruits pour situer l’endroit exact où se tiendra l’adversaire quand il se découvrira» (p. 485).
Arturo Pérez-Reverte, Deux hommes de bien. Roman, traduction de Gabriel Iaculli, Paris, Seuil, 2017, 501 p. Édition originale : 2015.
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