La phrase est célèbre : «The United States and Great Britain are two countries separated by a common language.» Il en existe des variantes : «The United States and Great Britain are two nations separated by a common language»; «The English and the Americans are two peoples divided by a common language»; «Americans and British are one people separated by a common language»; etc. On en attribue souvent la paternité à George Bernard Shaw, sans pouvoir citer de source exacte.
Les États-Unis et la Grande Bretagne seraient donc séparés par une langue commune. (On peut penser qu’il s’agit de l’anglais.)
La phrase a été reprise pour d’autres langues, l’italien et le néerlandais — mais pas pour l’allemand.
L’Oreille tendue vient d’en trouver une application au français (de France et de Belgique), sous la plume de Michel Francard, dans Tours & détours le retour (2018) : «Nous sommes deux pays qu’une même langue sépare, n’est-ce pas ?» (p. 155)
La collection est ouverte, comme il se doit : les contributions sont bienvenues.
Référence
Francard, Michel, Tours & détours le retour. Les plus belles expressions du français de Belgique, Bruxelles, Racine, 2018, 176 p. Illustrations de CÄät.
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[Rit en québécois.]