«Je parcourais une vingtaine de mètres, l’œil aux aguets, l’oreille tendue. Puis je m’arrêtais, j’écoutais le silence… Enfin, je faisais signe à ma mère et à mon frère, qui attendaient à l’abri du plus gros buisson. Ils arrivaient alors en courant, et venaient se blottir derrière moi. Enfin paraissait mon père, un carnet à la main. Il fallait toujours l’attendre un moment, car il prenait fort gravement des notes.»
Marcel Pagnol, le Château de ma mère, Paris, De Fallois, coll. «Fortunio», 2004, 240 p., p. 152. Édition originale : 1957.
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